«Mon devoir, c’est de dire la vérité aux Français, a-t- il revendiqué. Nous sommes devant une crise d’une gravité exceptionnelle, une crise longue.»
«L’action que je conduis s’inscrit dans la durée du mandat qui m’a été confié: non pas sur trois mois, pas davantage sur douze mois mais sur cinq ans.»
«Mon pari, a-t-il expliqué, c’est que si la confiance revient dans la jeunesse, c’est la confiance dans le pays qui de nouveau sera confortée.» (source)
Tout ceci étant dit, et écrit, on en fait quoi ? Oui, la situation est difficile, chacun sait à travers le monde qu’un certain mode de production et d’organisation économique atteint ses limites et franchit la ligne rouge des considérations morales en nous menant à la faillite. Voire menace notre propre survie planétaire par ses choix énergétiques et (non) écologiques discutables. Chacun a conscience qu’il faut en tourner la page, même si personne ne sait encore comment, et voilà un haut personnage de l’État qui se contente de nous faire un beau discours très (trop) prévisible. Qui se contente de nous dire qu’il va falloir souffrir et subir en attendant le retour de la croissance. Qu’il faut avoir confiance en sa jeunesse en ne leur proposant qu’une pincée d’espoir mesuré, et précaire. Ce type est ridicule, et pas à la hauteur d’enjeux historiques. Tout cela manque d’ambition, de vision, de projet. Nous nous sommes collectivement trompé d’homme, ce n’est pas le bon. Je le pensais avant, son comportement me le confirme. J’aurais préféré me tromper. La suite risque fort, face à tant d’inaction et de mollesse, de manque de créativité, d’action politique trop classique, de conduire à une flambée de violence provoquée par la désespérance sociale de gens qui n’attendent plus rien de ce monde là, que continuent pourtant de soutenir ce genre de suppôts… Gardiens d’un temple en ruine. Vite, du sang neuf ! ça urge…