Oui ! On se demande pourquoi l'actuel Président de la République; fort de tous les pouvoirs dont il dispose, n'aura pas au moins tenté de renversé la table et essayé quelque chose pour éloigner le char de l'état du volcan qui menance.
Vous me direz qu'il a encore le temps de voir venir... Mais en plagiant le même Monsieur Prud'homme « La mer : une telle quantité d'eau frise le ridicule. » on aurai pu écrire à propos des possibilités d'action du Parti Socialiste « Le pouvoir du PS : une telle puissance d'action frise le ridicule. »
Après les 100 jours c'est encore Monsieur Pru'homme qui nous inspire : « C’est l’ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d’artillerie, il serait encore sur le trône. » et en corrigeant un petit peu pour actualisé le texte : « C’est le manque d'ambition qui perd les hommes. La France n'a pas élu un Napoléon, mais le petit homme est bien sur le trône. »
Nous savons maintenant que rien ne va se passer : L'avis de Monsieur François MARTIN est que le Président, le gouvernement et les socialistes ont compris que le principal défaut de Sarkozy, c’est d’avoir dérangé les français. Avoir voulu à toute force les réveiller, pour leur mettre le tsunami de la crise et de la mondialisation en face des yeux, avoir tenté, pendant cinq ans et à tout instant, de les secouer dans tous les sens, avoir tiré le cou de l’autruche pour la faire sortir du sable, voilà ce qui n’est pas passé, voilà, en fin de compte, ce qui l’a perdu.
Dormez bien bonnes gens... il ne va rien se passer pendant ces 5 années de socialisme. Même Monsieur Victorin LUREL semble avoir perdu la voix et la foi... C'est dire !
Nous terminons par cette joie récolte de perles faite par Monsieur MARTIN et énoncées par Monsieur et Madame Prod'homme deux importants ministres que vous reconnaitrez :
« Notre pays a engagé le redressement de son économie et de ses comptes publics »
« La bataille pour la croissance ne se gagnera pas dans les limites de nos frontières. Il faut renforcer notre intégration internationale au bénéfice de nos entreprises et de l’emploi. Il faut pousser plus loin l’avantage de la France dans la mondialisation, sans crainte ni naïveté ».
« Les ministères que nous dirigeons entendent contribuer à la promotion d’un cadre économique régulé, à la construction d’un monde plus juste ».
« Notre pays peut compter sur ses champions nationaux. Ceux-ci ont le soutien de la puissance publique. Il est essentiel que leur succès soit conforté ».
« Nous souhaitons qu’un nombre croissant de PME soient en mesure de réussir le saut international ».
« Notre performance est d’abord une composante de notre politique de compétitivité ».
« Les instruments publics seront réorganisés : suivi plus précis des grands contrats, mobilisation d’Ubifrance ».
« Seul un effort collectif, conduit dans un dialogue permanent avec les entreprises, et mobilisant l’ensemble des moyens publics, permettra d’atteindre l’objectif de réduire à zéro le déficit commercial de la France ».
« La promotion d’une mondialisation ordonnée et équitable, assise sur des règles partagées par tous, est une priorité pour tout gouvernement. C’est de davantage de solidarité qu’a besoin l’économie mondiale ».
«La mondialisation est une réalité. Nous sommes au début d’une grande transformation».