Dix petits nègres
4ème de couv' :
L'île du Nègre... Que de bruits courent sur son nouveau propriétaire... Richissime yankee, star hollywoodienne, ou bien encore l'Amirauté britannique ? Bref, quand tous les dix - du juge au play-boy, sans oublier la secrétaire - reçoivent cette invitation à passer des vacances sur l'île, aucun d'eux n'hésite à accourir... Mais là-bas, dans la somptueuse demeure, personne... sauf, bien entendu, cette voix, sur un disque, qui accuse tour à tour chacun des participants... C'est la panique. Alors, au rythme des couplets de la ronde des dix petits nègres, le nombre des invités commence à diminuer. Inexorablement...
Mon avis :
256 pages. Roman publié en 1939. Commençons par une lapalissade : si l'on doit illustrer THE classique du roman policier, n'hésitons pas à opter pour ce livre. J'ai adoré, évidemment. Il fait naturellement partie de mes romans préférés signés Agatha Christie, avec le crime de l'Orient-Express.
Plantons le décor, même s'il semble connu du plus grand nombre : un certain monsieur O'Nyme lance une invitation à dix personnes de statuts et horizons différents de sorte qu'ils le rejoignent sur son île. Tous acceptent, intrigués, et prennent place à bord de la petite embarcation les menant sur l'île du Nègre... sur laquelle personne ne les attend ?!? En effet, monsieur et madame O'Nyme, par un empêchement, ne poseront pied sur l'île que le lendemain. Dès lors, ce sont deux des invités, monsieur et madame Rogers, qui assureront le service et pour cause, ils doivent leur présence sur l'île en leur qualité d'employés de monsieur O'Nyme. Après un apéritif de bienvenue, monsieur Rogers, sur la demande écrite de monsieur O'Nyme met en route un disque... dont la voix qui s'en échappe va glacer les sangs de la totalité des invités.
La voix accuse tour à tour chacun d'eux d'un meurtre qu'il aurait directement ou indirectement commis. Plaisanterie d'un goût particulièrement douteux ? Les invités, abasourdis, n'ont pas le temps de reprendre leur souffle que Tony Marston s'effondre devant eux, un verre de whisky à la main... Mort par empoisonnement !
Que se passe-t-il sur cette île ? Pourquoi n'y a-t-il personne ? Pourquoi les secours n'arrivent-ils pas ? S'il n'y a personne, qui a empoisonné le pauvre Marston ? Partant de ce principe, quels sont ses motifs pour (en suivant scrupuleusement les prophéties d'une comptine enfantine) éliminer tous les résidents de l'île ? Qui soupçonner ? Sur qui peut-on avoir entière confiance ? Et pourquoi diable à chaque mort, une statuette de petit nègre disparaît-elle définitivement de la table de la salle principale ?
Ce livre est un chef-d'oeuvre de la littérature britannique, alors ruez-vous dessus, lisez-le, relisez-le pour la deuxième ou la trentième fois, vous y trouverez toutes les réponses.
Bizarrement, je n'ai pas trouvé de lien direct pour placer ici la bande-annonce de l'adaptation cinématographique du roman. Qu'à cela ne tienne, je vous la propose néanmoins ICI. J'ai un excellent souvenir de ce film même s'il a été largement et très librement adapté, l'intrigue se passant ainsi non plus sur une île mais en plein désert ! A noter la sympathique participation de Charles Aznavour dans un rôle... forcément éphémère !!!
Cette chronique ne vous suffit pas et vous aimeriez avoir d'autres avis ? Pas de problème, je peux comprendre. C'est ici : Arlavor le Rouge, Audy, Au fil des pages, Beberes, Emilie, Enigma, Isa1977, Isallysun, Jamestine, Joe, Karine:), Kincaid, Livresetpassions, Luna, Naelline (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE), Riz-deux-zzz (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE édition 2011),
Ma note : 5 / 5. (bah, c'est un classique, tout de même, m'ssieurs dames !!!)
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La troisième fille
4ème de couv' :
Fermement décidé à jouir d’un repos bien mérité, Hercule Poirot, le roi des détectives, unanimement reconnu comme tel, reçoit la visite d’une jeune femme qui lui déclare qu’il est trop vieux pour l’aider ! Trop vieux, lui ? Non, mais…
Mon avis :
252 pages. Roman publié en 1966.
Ce ne sera une surprise pour personne : je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant de tomber dessus dernièrement ! Et j'ai assez vite compris pourquoi. Je n'ai pas aimé. C'est un bon résumé, en somme !!! Voilà, merci, au revoir... Non, je ne peux pas vous faire ça !
Une certaine Norma Restarick sollicite les services d'Hercule Poirot pour une affaire de meurtre qu'elle aurait perpétrée avant de se raviser, sous le prétexte obscur que le détective Belge serait trop "vieux" pour lui venir en aide. Intrigué et passablement irrité, ce dernier va mener son enquête, bien aidé par Ariane Oliver, la célèbre romancière, laquelle, apprendra-t-on plus tard, est la personne qui a conseillé à Norma de consulter Poirot !
Toujours est-il que l'on fait progressivement connaissance de plusieurs protagonistes, à commencer par les deux colocataires de Norma, Claudia Reece-Holland et Frances Cary. Un certain David Baker, surnommé Le Paon par Ariane, dont Norma s'est probablement éprise, va semer le trouble dans cette affaire. Artiste peintre de piètre envergure, ses desseins semblent calculés. Et puis, il y a le père de Norma, qui n'avait pas hésité quinze ans plus tôt à abandonner femme et fille pour filer le parfait amour avec Louise en Afrique du Sud (Louise qu'il quitte un an plus tard, cette dernière retournant vivre en Angleterre, dans un appartement voisin de Norma, tiens, tiens !!!)...
Bref, on s'y perd un peu sachant que pendant les trois quarts du livre, on en est à se demander si Norma s'est réellement rendue coupable d'un meurtre et si oui, qui en est la victime ?!?
Le dénouement vient nous éclairer mais... c'est trop tard ! La mayonnaise n'a pas pris. Petite déception.
Gummis a lu ce livre.
Ma note : 2 / 5.
Ces deux livres, parcourus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE que j'organise, sont les 19ème et 20ème romans lus depuis le début de l'année.