Claire Rado s’est, depuis toujours, posé des questions sur le départ, sur ce qu’il entraîne de détachement, de renoncements et ruptures, mais aussi sur ce qu’il laisse entrevoir de découvertes et de promesses. C’est vers des amis coréens, qui ont choisi la France pour y vivre, et quelques autres personnes coréennes que le hasard a mis sur sa route qu’elle est allée pour tenter d’avoir des réponses. Elle leur a proposé de les photographier mais leur a aussi demandé d’écrire sur le manque et le désir qu’ils pouvaient ressentir pour leur pays natal et leur pays d’adoption quand ils avaient à le quitter.Est-il possible d’oublier et quoi ? Est-il possible de se souvenir et de quoi ? Est-il possible, dans cette nouvelle géographie intérieure, de reconstruire un nouveau territoire ? Pendant un long voyage de 3 mois en Corée, l’artiste a posé les mêmes questions à des Français qui ont choisi de quitter leur pays pour vivre à Séoul, a fait leur portrait et leur a demandé d’écrire...Elle voulait savoir s’il y avait une correspondance entre les souvenirs des uns et des autres, Français de Séoul et Coréens de Paris, et si les milliers de kilomètres qu’ils avaient franchis les uns et les autres, en sens opposé, les rapprochaient dans une expérience commune.
Du 5 septembre au 2 octobre
De 09h30 à 18h00Centre Culturel Coréen2, avenue d'Iéna75116 ParisCrédit texte & photo : Centre culturel coréen