Couvre-feux est le genre de festival éclectique qui rameute des gens de divers horizons, malheureusement beaucoup d'entre eux l'imaginent comme une beuverie géante (à 22 euros la journée quand même) ne s'intéressant pas de la musique. L'exemple le plus significatif a eu lieu dans la file d'entrées où un individu complètement torché, baragouine quelques mots à une pote punk qui m'accompagnait et lui demande si elle voulait se battre... Ça s'annonce sous les meilleurs hospices... Heureusement, on a globalement réussi à éviter les relous durant la soirée...
Pour ma part, cette année il y avait plusieurs groupes intéressants dans des registres très différents.
Le punk celtique à consonance irlandaise de Flogging Molly est largement éprouvé. Ils sont venus avec leurs différents instruments chers au folk irlandais et ont joué plusieurs morceaux de leur très bon dernier album "Speed of Darkness" sorti en mai 2011, sans oublier les "Float", "Drunken Lullabies", etc. Un excellent concert !
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Durant les premiers morceaux d'Agnostic Front, beaucoup de monde a fait demi-tour. Les précurseurs du hardcore new-yorkais ne font pas dans la dentelle surtout en débutant avec les morceaux métal de la période actuelle et trash de leur début. La bande à Miret a joué les morceaux de ses trois périodes musicales, même si ceux du dernier album en date "My Life My Way", sorti en 2011, ont été logiquement mis en avant. Les temps forts ont été comme d'habitude "Crucified", "Gotta go" et "For my family". À noté la reprise des Ramones "Blitzkrieg bop". Même si les derniers enregistrements studio peuvent décevoir, sur scène c'est une grosse tuerie.
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Ensuite, on est passé dans un univers musical très différent avec Caravan Palace. Leur électro swing écume les scènes des festivals depuis plusieurs années et a acquis une solide réputation. En avril dernier est sorti leur second album, "Panic", où l'électro prend une place plus importante dans leurs compositions. La première écoute m'avait laissé une impression mitigée, mais avec le temps, il s'avère être bon.
Une large partie de leur set a été consacré à ce dernier opus, mais des titres comme "Suzy", "Je m'amuse" ou "Jolie coquine" n'ont pas été oubliés.
Sur scène la chanteuse impétueuse réussie à communiqué son énergie avec le public, dans un décor ambiancé année 30, avec un gramophone géant. Excellente prestation là aussi.
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Des festivals comme Couvre Feu permettent d'ouvrir de nouveaux horizons musicaux par leur hétérogénéité. Andy C est de la découverte du jour. Il fait du dub step, de l'électro qui se caractérise par un tempo rapide et l'utilisation de basses fréquences amplifiées. Dans un décor tout droit venu de TRON, le show était à la hauteur.
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