Alors oui, je tiens à m’excuser, mais comme mon public n’est pas forcément anglophone, je vous ai mis le trailer en français et ça pique les oreilles…
Ce film n’est pas original en soi. En effet, depuis que le cinéma montre des corps nus, il s’intéresse à cet art aussi ancien de l’effeuillage. Par contre, le fait de montrer des corps masculins dans le cinéma mainstream est somme tout très récent – depuis l’excellent Full Monty (1998). Justice est donc rendue, même si la parité n’est pas forcément respectée, comme je vous le montrerai dans cette revue des meilleures bandes-sons de strip inspirées des plus grandes scènes humides au cinéma.
Parce qu’un strip-tease au cinéma doit, par convention, être classe, voici quelques inspirations pour éviter de voir gratifier votre performance de mots aussi fleuris que ci-dessus.
Joe Cocker, You can leave your hat on (9 semaines ½, Adrian Lyne, 1986)
Le film : Tiré d’un roman édité en 1979, il raconte les rapports de domination/soumission entre une femme timide et un parfait inconnu. Leur passion durera, comme le titre l’indique, 9 semaines 1/2. Avec ce film, Adrian Lyne révèle au monde le potentiel sexuel de Mickey Rourke et Kim Basinger. Même si, depuis, les protagonistes ont un peu morflé, avouez que, 25 ans après, cette scène est toujours aussi efficace.
The Prodigy, Smack my b*tch up (Closer, entre adultes consentants, Mike Nichols, 2004)
La chanson : Tirée de l’album The Fat of the Land, cette chanson propulse le groupe de teufeurs anglais au firmament de l’électro, rajoutant au passage un peu de soufre dans leur réputation déjà déjantée. Smack my b*tch up n’est pas le seul morceau de l’album à avoir été utilisé comme bande-son. En effet, rappelez-vous du récurrent Mindfields dans Matrix.
Le film : Faire un pitch de ce film relève de la gageure. En gros, ça baise dans tous les sens, ça sort avec l’un, puis avec l’autre… Bref, l’intérêt, vous l’aurez compris, c’est de voir la prude Natalie Portman en strip-teaseuse. Et à mon avis, c’est tellement surprenant qu’on ferait la même tête que Clive Owen en la voyant nue…
John Hiatt, Alone in the dark (True Lies, James Cameron, 1994)
La chanson : Tirée de l’album Bring the Family. Cet album marque le succès pour cet auteur-compositeur-interprète blues originaire de l’Indiana assez peu connu en France. Pour la peine, il s’était entouré de Ry Cooder et Nick Lowe. Classe, quoi.
Annie Lennox, Money can’t buy it (Striptease, Andrew Bergman, 1995)
Ginuwine, Pony (Magic Mike, Steven Soderbergh, 2012)
La chanson : Tirée du premier album de ce représentant de l’ancêtre du r’n’b contemporain – le new jack –, Ginuwine… The Bachelor. Donc du r’n’b très sirupeux tel qu’on l’appréciait dans les années 1990.
Après cette petite revue tout à fait dans le ton de cette fin août – chaude et moite –, quand votre partenaire vous demandera d’épicer vos ébats, vous aurez maintenant un minimum d’inspiration. Ne me dites pas merci, c’est cadeau.