Sinbad // Saison 1. Episode 8. Eight.
Je pense que Sinbad est en passe de devenir une horreur sans précédent. Pour tout vous dire, je commence sérieusement à fatiguer. Mais je vais aller au bout de la première saison si le temps
n'est laissé de la finir, uniquement pour être sûr qu'il n'y a aucune possibilité d'évolution intéressante par la suite. Dans l'épisode précédent on laissait nos héros dans la ville d'origine de
Sinbad. C'était un épisode avec de petites scènes d'action intéressantes et pas trop déplaisantes. Sauf que voilà, cette semaine ce n'était pas vraiment bon. Nala est parti, et Sinbad, Gunnar,
Anwar et Rina se retrouvent à errer sur une plage. La série continue donc cette mascarade de nous ennuyer avec tout et rien. Anwar est triste en plus, car il n'est pas aussi courageux que les
autres et il pense qu'il devrait rentrer à la maison. Anwar n'a jamais été un personnage que j'ai particulièrement trouvé passionnant durant cette saison. Le problème vient des scénaristes qui
n'ont pas su donner au personnage toute l'importance qu'il méritait (tout simplement).
L'histoire de cette fameuse boite qui va nous permettre de lancer le mystère de l'épisode était tout aussi ennuyeuse au premier coup d'oeil. Il ne se passe pas grand chose. L'épisode fait donc
pas mal de remplissage avant de lancer le dernier quart d'heure avec quelques bonnes scènes de combat. Mais c'est encore une fois trop minimaliste pour que l'épisode soit réellement captivant.
Tout l'aspect mythologique de la série reste tellement peu gratté que l'on a l'impression de voir une série basique sans volonté d'aller plus loin. Et ce n'est pas les idées qui manquent
pourtant. Pour en revenir à cette boite (aux trois questions piège), elle sert que de prétexte à la bataille finale. C'est dommage de voir Sinbad comme une série qui ne peut pas aller plus loin
que le bout de son nez car je suis certain que cette série a tellement de choses à raconter. Notamment parce que Sinbad est un personnage riche en lui même. C'est un personnage avec une
mythologie et des histoires cultes (notamment quand on a déjà vu la série canadienne).
Note : 2/10. En bref, une exécution entre très laborieuse.