Je parie que vous connaissez tous l’histoire de cette petite fille nommée Alice, car je suppose que vous devez tous avoir vu le dessin animé que les studios de Disney en ont tiré. Oui, mais avez-vous déjà lu le livre? Le livre écrit par Lewis Carroll en 1865, lorsque ce dernier a alors 33 ans et traduit par Jean-Pierre Berman. Lewis Carroll était en réalité Charles Lutwidge Dodgson.
Ce que j’ignorais moi, c’est d’où provient cette histoire, comment l’auteur a été inspiré. Dans ce petit livre édité aux éditions POCKET (que j’ai eu offert pour l’achat de 2 autres POCKET ^^), est d’abord rédigée la biographie de l’auteur, avec un certain nombre de détails.
Voici quelques infos assez intéressantes: Charles naît en 1832, il est le 3ème d’une famille de 11 enfants, dont 7 béguaient (lui y compris). Il commence à écrire vers l’âge de 12-13 ans, des « magazines familiaux » pour commencer, puis des pièces de théâtre, de marionnettes et des notices de jeux. Il est très doué en mathématiques, histoire et rédaction. Il remporte d’ailleurs plusieurs prix dans ces matières. Il est diplômé à 22 ans d’une licence de lettres. Il débute sa carrière de professeur de mathématiques à 24 ans au Christ Church College, où il va enseigner pendant 26 ans. C’est également en 1856 qu’il prend le nom de plume Lewis Carroll. Il publie des ouvrages de mathématiques, un ouvrage pour l’invention de son propre jeu de cartes. Il se passionne un moment pour la photographie et ses modèles sont habituellement des petites filles (entre autres, celles du Doyen du Christ Church College, les soeurs Liddell). Il passe beaucoup de temps en leur compagnie, à les photographier, à se balader, à raconter des histoires. L’une des petites filles se prénomme Alice, et c’est lors d’un jour d’été 1862, sur les berges de la Tamise, que Carroll va improviser une histoire, celle d’Alice. L’auteur voyage beaucoup en Europe, il apprends le français, et rédige d’autres manuscrits et contes. Il a beaucoup d’amitiés enfantines, cela en deviendra troublant.. Il mourra en 1898, à 66 ans, des suites d’une bronchite.
L’histoire en elle-même est très connue, mais j’avoue avoir découvert certains détails inexistants dans les dessins animés ou films adaptés. Le résumé de l’éditeur est assez court, voici ce qu’il dit:
Assise au bord de la rivière, Alice s’ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N’hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n’est autre que le royaume de l’enfance. Et voici le chat de Cheshire à l’étrange sourire, la terrible Reine de coeur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson… Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.
Les détails qui m’ont étonné et que je ne connaissais pas sont par exemple, le personnage de La Duchesse, qui est très laide et qui change d’humeur rapidement. La première fois qu’Alice la voit, elle semble tenir dans ses bras un bébé très bruyant. Puis elle le jette dans les bras de la fillette, et cette dernière se rend alors compte qu’il s’agit en réalité d’un petit cochon. Autres personnages qui m’étaient inconnus: le Griffon et la Tortue-Façon-Tête de Veau. Alice les rencontre au château de la Reine de coeur, après la partie de cricket, le Griffon l’emmène écouter l’histoire de la Tortue qui sanglote. Enfin, le procès qui arrive en fin de récit, n’apparaît pas non plus dans le Disney, par contre, on en a un aperçu dans le film de Tim Burton. Il s’agit d’une histoire de vol de tartes dont le suspect numéro 1 serait le Valet-Poisson. J’ai trouvé la fin plutôt rapide, Alice assiste au procès, elle est même interrogée comme témoin et puis pouf, elle se réveille dans les bras de sa soeur, au bord de l’eau.
Cette lecture était une parfaite coupure entre des livres plus sérieux, elle m’a aussi permis de ne pas m’ennuyer dans le bus hier, pour rentrer chez moi :p