Perception // Saison 1. Episode 7. Nemesis.
Cette série a beau être ce qu'elle est, elle peu aussi parfois nous proposer quelque chose de sympathique. C'est le cas avec "Nemesis". Je ne m'attendais pas à un épisode de haute voltige (c'est
certain), mais finalement, celui ci nous a offert pas mal de bons moments. Et le premier que je retiens est évidemment la fin de l'épisode avec cette petite chanson au piano chantée par Eric
McCormack lui même. L'acteur a une très jolie voix et j'ai trouvé ce petit moment plutôt touchant. Il est vrai que même si le duo entre Pierce et Natalie n'a aucune vraie évolution, il n'en reste
pas moins mignon. Du coup, cette chanson était surement un moyen pour Daniel de dire qu'il était touché lui aussi. L'autre moment que j'ai retenu dans cet épisode c'est la confession que Daniel
fait à Kate. Il était temps qu'il s'ouvre un peu à elle et qu'il lui révèle sa condition médicale. Il va donc lui avouer qu'il a fait un tour dans un hôpital psychiatrique parce qu'il ne se
sentait pas bien et avait besoin d'aide médicale. "Nemesis" a bien choisi son histoire puisque le "héros" de la semaine était un schizophrène.
Du coup, le moment venu de la révélation, j'ai trouvé cela assez touchant et très intéressant. Je ne vais pas spécialement dire que Perception est enfin devenue une bonne série (car ce serait
vous mentir), mais elle a aussi de bonnes choses et des ingrédients qu'elle ressort de temps à temps qui donnent envie au téléspectateur de revenir. C'est d'ailleurs ce qui la différencie des
autres séries de TNT. Elle n'a pas la patte des séries policières de la chaine, elle est une vraie misfit. Et pourquoi pas après tout. Cela change la formule et c'est bien plus agréable de mon
point de vue. Enfin, l'autre bonne chose de l'épisode c'est Jonathan Tucker (The Black Donnelys, Parenthood). J'ai trouvé l'acteur vraiment bon dans son rôle de schizophrène. Je ne m'attendais
pas à ce que le personnage soit aussi fou. Car plus on avance dans l'épisode plus on plonge dans son univers et surtout dans cette maladie qui le ronge. J'ai trouvé ça presque fascinant.
Note : 5.5/10. En bref, de bonnes idées et de bonnes scènes parfois encroutées dans un gloubiboulga trop classique et peu inspiré.