J’ignorais l’existence de cette pétasse et j’avoue que cela ne me manquait nullement. Mais vous me connaissez : je ne pus m’empê-cher d’ouvrir pareil titre tombé sous mon œil sur le site d’Europe 1 : La femme la plus riche du monde provoque un tollé (30 août 2012). Ou l’art d’être richissime, conne et salope à la fois. Excusez la verdeur de mon langage mais il est à l’aune de ma colère. Et comme elle vit aux antipodes - en Australie - je ne pense pas qu’elle vint chercher des crosses à une petite blogueuse française. Sinon, elle serait bien reçue : avec le fusil (que je n’ai pas et n’est nulle envie d’avoir).
Or donc, cette grosse loche qui n’a eu que le mal de naître une sacrée grosse cuiller en argent dans la bouche - on ne se méfiera jamais assez de la toxicité des sels d’argent pour le cerveau ! - héritière de l’empire minier fondé par son père : le groupe Hancock Prospecting qu’elle dirige aujourd’hui, disposant d’une fortune estimée à 24 milliards d’euros, se permet - dans un magazine finan-cier… le seul fait qu’ils aient accueilli sa diatribe témoigne à l’envi de l’état d’esprit régnant sur la Planète finances - de donner des leçons aux pauvres et de moquer les « jaloux » (…) qui passent plus de temps à boire, à fumer et socialiser qu’à travailler »…
Je m’en voudrais d’être méchante - comme si j’allais me gêner ! - mais au vu de la photo d’elle que j’ai choisie (la plus moche possible ! mais j'ai eu l'embarras du choix) c’est plutôt elle qui semble en vouloir au monde entier et vous ne trouverez trace aucun amour du prochain. En revanche, beaucoup de vulgarité : si l’argent donnait les bonnes manières et la délicatesse de mœurs, cela se saurait. Une « grosse vache » dans les deux acceptions du terme. En outre, à considérer le teint bien couperosé de sa sale tronche (et le nez qui va avec) l’œil de l’infirmière me fait dire qu’elle est bien mal venue de fustiger les pauvres parce qu’ils passeraient leur temps à boire. Je ne pense pas qu’elle ne suçât que de la glace. Elle doit avoir la dalle bien en pente aussi sûrement qu’un « l’veux de coude » solognot. Si cela la fait passer plus vite de vie à trépas - avalant sa « cuiller en argent » en même temps que son « bulletin de naissance » d’héritière - j’avoue que cela me ferait bien rigoler.
Selon elle, « Il n'y a pas de monopole pour devenir millionnaire ». Certes, quelques self-made-man partis de rien devenus très riches en sont l’illustration mais l’espèce est ce me semble en voie de d‘extinc-tion. Quant à Gina Rinehart, elle n’a eu aucun effort particulier à fournir pour le devenir. Alors, qu’elle ferme son grand clapet où cela fouette grave. C’est oublier en outre que l’ensemble des 7 milliards d’humains vivant sur la terre non plus que les 22 millions d’Austra-liens ne le peuvent quand bien même en rêveraient-ils.
Surtout dans un monde aussi inégalitaire où la minorité des multi-milliardaires exploite sans vergogne la grande masse des déshérités - le terme incitant à comparer leur sort à celui de l’héritière - et des salariés en général. A preuve : elle demande au gouvernement « de diminuer le salaire minimum pour attirer l’investissement »… A tous qui aiment à parcourir le monde : point n’est besoin d’aller jus-qu’en Australie : « reviens Léon ! Nous avons les mêmes à la maison… ». N’est-il pas Mame Parisot ?
« Travailler plus pour gagner moins » puisqu’elle incite les pauvres jaloux « à faire quelque chose pour gagner davantage ». Sous sa férule et celle de ses semblable, ils pourraient bien suer sang et eau 24/24 heures, 365 jours par an et toute leur vie jusqu’à ce que mort s’en suive. Ils ont donc bien raison de vouloir profiter de la vie. Carpe Diem. Qu’ils ne renoncent pas à tous les moments de petits plaisirs qu’il réussissent à s’offrir. Ils seraient bien stupides d’aller « suer le burnous » pour enrichir davantage cette bonne femme et ses semblables.
J’aimerais au demeurant savoir ce qu’elle entend par « socialiser » : très certainement se retrouver à plusieurs pour bavarder et discuter entre amis… Comme si ce n’était là une de ces choses précieuses qui font précisément le sel de l’existence.
Cette inepte charge n’a nullement été écrite pas hasard mais survient alors que le gouvernement de centre-gauche a fait l’unani-mité contre lui dans les milieux d’affaires « en levant des taxes sur les gigantesques profits miniers et la pollution ». Rien de nouveau sous le soleil ultralibéral. Là-bas comme ici.
Cela perdurera tant que cette sale engeance de gloutocrates avides dirigera le monde. Jusqu’à quand ? That’s the question. J’aimerais bien que Dieu me prêtât vie jusqu’au moment où tout leur pétera à la figure. Parce que cela arrivera nécessairement à un moment ou à un autre. Equation à plusieurs inconnues : quand, où, à cause de quoi ou de qui et comment ?