CESM : Les enjeux stratégiques de la guerre des mines, par l'aspirant Delphine RICHARD

Par Theatrum Belli @TheatrumBelli

La mine navale, peu coûteuse et facile à mettre en œuvre, possède des atouts considérables dans une stratégie du "faible" face au "fort". Pour les organisations terroristes, elle est une arme efficace qui garantit un maximum d’effets psychologiques, matériels, voire médiatiques. Pour les États, elle offre un moyen de déni d’accès et permet de disputer la maîtrise de la mer à une flotte puissante : la Chine et certains pays du Moyen-Orient ont compris cet intérêt et ont augmenté leur stock de mines. Les pays de l’OTAN ont quant à eux mis l’accent sur la lutte anti-mines grâce à et des forces spécialisées dotées de bâtiments modernes.

Les défis à relever pour les marines alliées sont de renforcer leur capacité de minage afin de ne pas perdre l’avantage stratégique et technologique ; ainsi que de développer la guerre des mines du futur grâce à la montée en puissance de robots sous-marins. S’il reste des progrès technologiques à accomplir, ces engins permettent d’envisager la levée de nombreuses contraintes sur le champ de bataille.