La R&D peut elle sauver l’Europe de la crise ?

Publié le 30 août 2012 par Pnordey @latelier

La R&D se renforce de plus en plus dans les grandes entreprises continentales. La politique européenne et la corrélation avec des partenaires sont les principaux facteurs clés de réussite

La R&D peut elle sauver l’Europe de la crise ? Pour certaines entreprises, la recherche et développement sont les facteurs clés de la croissance. D’ailleurs celles-ci espère que leurs investissements dans ce domaine se concrétiseront par une croissance annuelle de leur activité de 4% sur la période 2012-2014. Suite à une enquête de la commission européenne, un rapport détaille les secteurs d’activité attrayants. Ainsi, le logiciel et les services informatiques sont en première place de ce classement avec une croissance de 11% par an. « Cette tendance positive pour les activités de R&D est essentielle pour la compétitivité européenne. Les entreprises qui adoptent cette stratégie sont les principaux moteurs de l'économie européenne », déclare Máire Geoghegan-Quinn, Commissaire à la Recherche, de l'Innovation et de la Science.

Un fort besoin de protection de droits de propriété intellectuelle

Cependant, quand on les interroge sur les facteurs externes et les effets de la politique européenne sur leurs investissements, les sociétés confirment l’importance de la mise en place d’un régime de droits à la propriété intellectuelle. Elles affirment que le temps nécessaire pour obtenir la protection de droits de propriété intellectuelle et les coûts qu’elle engendre sont vus comme des facteurs clés de répercussions négatives. Néanmoins, les entreprises ont souligné les effets positifs de la politique de répercussion fiscale, des subventions nationales, du soutien financier de l'UE et des partenariats public-privé, tant au niveau national que communautaire.

Une approche communautaire bénéfique

Pour sa part, le travail collaboratif sur les projets avec d’autres entreprises ou universités est considéré comme très important. D’ailleurs, pour certaines entreprises cette collaboration avec d’autres pôles de compétences en recherche public et enseignement supérieur est considérée comme capitale, bien plus que les licences avec les partenaires. En général, les résultats nous montrent l'importance accordée à ces différentes manières de partage de connaissances par de nombreuses entreprises. Peut être un signe de l'importance croissante de l’«open innovation»?