Pour la suite du repas, j'ai procédé la cuisson en basses températures pour les pattes du pigeon et j'ai cuit à la poêle les magrets. L'effiloché de carotte a été cuit à la vapeur, puis réchauffé au dernier moment avec de la muscade fraîchement râpée.
Les fromages servis sont ceux qui nous paraissent être en adéquation avec le vin rouge. Donc, notre bon Saint Nectaire, acheté sur le marché de Libourne et un Chaource, dont l'affinage se révèle exhausteur d'arômes à cette époque de l'année.
Le pré-dessert est un macaron au chocolat parfumé de cannelle et de muscade ( en poudre, celle-ci, pour bien l'incorporer... d'ailleurs je précise que pour réussir mes macarons j'emploie du chocolat en poudre), garni par une crème glacée au foie gras.
Le dessert a été une composition plutôt fantaisiste de mikado au chocolat blanc. Comme une charlotte, je les ai dressés de façon à mettre au centre une gelée d'ananas, puis une mousse de mangues au miel et aux épices. Sur le dôme, de la pulpe de fruits de la passion.
Le premier vin rouge a été mis en carafe deux heures avant la dégustation, le deuxième cinq heures. Ils ont été conservés dans une cave à 12°, et mis à température de la pièce une demi-heure avant d’être servis
Saint Emilion : Grand Mayne 2001
La robe est très soutenue, de couleur rubis à grenat. Le nez, net et intense évoque les violettes, les cerises noires, le gingembre, la cannelle, avec des notes de réglisse et de truffe noire. La bouche offre des tannins mûrs, fins, bien enrobés par une chair de bon aloi, le centre, rehaussé de fruits gourmands, est bien tenu, avec des rondeurs avenantes. La finale est très persistante, avec des tannins élégants, au toucher légèrement crayeux, soutenue, fraîche, fruitée, épicées, et finement réglissée. Noté 16,5, note plaisir 17
Saint Julien : Léoville Poyferré 2003
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, l’olfaction est pure et intense, avec des arômes de jus de cassis, de cerises, d’épices orientales, de tabac, et des notes de zan. La bouche est puissante, avec des tannins, racés, fins, tramés serrés ; le milieu de bouche, volumineux et ample, est souligné par une très belle chair très veloutée, avec des fruits purs et intenses. La finale est longue, harmonieuse, d’une bonne fraîcheur, pulpeuse, savoureuse (fruits variés, épices, réglisse). A attendre quelques années, pour davantage de complexité. Grand vin, d’une belle jeunesse. Noté 18, note plaisir 17
Alsace : Albert Mann : Gewurztraminer Altenbourg : Vendanges Tardives 2007
La robe est légèrement dorée, le nez est très expressif et d’une belle netteté, avec des parfums de roses fraîches, de litchis, de mangue, d’épices douces (safran dominant), et des notes de fruits jaunes. L’attaque est précise, avec une matière pure, onctueuse, dense qui offre de la consistance dans un milieu de bouche, savoureux. La finale est étirée, longue, bien dessinée, bien équilibrée, complexe dans son expression aromatique rappelant les saveurs décelées à l’olfaction. Noté 17,5, même note plaisir.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble