Vladimir Poutine « en cage – dorée – à Médrano » ?

Publié le 29 août 2012 par Kamizole

Oh, Yeah ! Dans ses « Elucubrations » (1966) Antoine y voulait placer Johnny Hallyday… Lequel ne doit plus posséder assez de souffle pour lui rétorquer « Cheveux longs, idées courtes » puisque la Planète pipôle bruissa de sa récente hospitalisation en réani-mation au CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) - a priori pour une bronchite persistante. Son disque fit pendant les vacances de Pâques de 1967 les délices de nos veillées à La Grave à la suite des journées entières sur les pistes de ski au Col du Lautaret, après Pâques 1966 « Que la montagne est belle » de Jean Ferrat  qui dénonçait - déjà ! - « les poulets aux hormones ».

Pourquoi mes propres élucubrations sous un titre louftingue ? Je vous autorise à tirer les oreilles des joyeux drilles du blog Big Browser : CAGE DORÉE – Vladimir Poutine, « l’esclave de galère » au train de vie pharaonique (Le Monde 29 août 2012). Ceci dit ce tyran crapuleux - termes parfaitement synonymes ! - qui selon la description de la fortune qu’il a amassée se roule dans le luxe comme cochon dans sa bauge - ne me donne pas particulièrement envie de rire mais plutôt de déchiqueter à pleines dents. Car si sa « cage » est dorée celle où les Pussy Riots furent enfermées pendant le procès intenté de fait par lui-même où les sbires à sa solde (y compris la juge du tribunal) ainsi que celle du goulag auquel elles sont promises pendant trois longues années de captivité n’ont rien de doré.

Quant à « l’esclave de galère » je rêverais volontiers qu’il y eût encore un bagne à Toulon (pour lui et tous les oligarques de sa trempe) et les y ferais conduire à pieds depuis Moscou dans une de ces « chaînes » qui parcoururent jadis la France, entravés deux par deux en colonnes (pourquoi pas Mgr Kirill ?) vêtus par tous les temps d’un simple et léger bourgeron en droguet. Abandonné aux chiens qui valent mieux que lui s’il plaisait à Dieu de le faire crever en route. S’il parvenait toutefois au terme du voyage il serait cordialement invité à monter sur la réale pour y exercer ses petits biscotos ridicules - qu’il aime tant à montrer aux photographes - sur les bancs de la chiourme au maniement des énormes rames. Sans pitié, la mémé Kamizole : auto promue garde-chiourme en chef, je ferais cingler sur lui plus souvent qu’à son tour la lanière de mon énorme fouet.

Or donc, l’ancien député russe Boris Nemtsov ainsi de Leonid Martynyuk, membre du groupe d’opposition Solidarité écrivent dans un récent rapport « Son train de vie peut-être comparé à celle d’un monarque du golfe Persique ou d’un oligarque flamboyant » : ils détaillent avec une précision d’huissier s’apprêtant à saisir les biens d’un mauvais payeur ceux qu’il a amassés comme autant d’avantages présidentiels depuis 12 ans lors de ses mandats successifs : « 20 palaces et villas, 43 avions (dont au moins un dispose de "toilettes de luxe" d'une valeur estimée à 60 000 euros), 15 hélicoptères, une flottille de yachts, une collection de montres d'une valeur de 545 000 euros... ». Il dut être le modèle de Nicolas Sarkozy ! Fort heureux que l’on eût mis un terme à sa carrière présidentielle car nul doute qu’il y fût parvenu avec un quinquennat supplémentaire.

Quant à ses revenus qu’il dut déclarer en décembre 2011 en tant que candidat à l’élection présidentielle ils ne font pas précisément de lui un pauvre parmi les pauvres nonobstant l’image modeste qu’il se complait à donner aux médias : aux 92.000 euros annuels il faut ajouter son compte en banque : plus de 143.000 euros… sans même préjuger d’avoirs occultes.

Lors d’une conférence de presse en 2008 n’eut-il pas le toupet de se justifier « Pendant ces huit années, j'ai travaillé comme un esclave de galère, de toutes mes forces. Je suis satisfait des résultats de mon travail ». Quasi du Sarko dans le texte ! Une insulte à l’égard du malheureux peuple russe qui se débat dans des « galères » qui n’ont rien de dorées.