"Les victimes de disparition forcée, dont on ignore où elles se trouvent et quel est leur sort, ne devraient pas être rappelées à notre souvenir seulement une fois par an. Chaque jour devrait être une Journée des personnes disparues", a déclaré le groupe de travail.
De son coté, le Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève déplore le manque de volonté politique de s'attaquer à ce problème.
Dans un rapport intitulé: Personnes portées disparues - une tragédie oubliée, l'organisation attire l'attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de milliers de familles, de la Bosnie au Népal, de la Géorgie au Sri Lanka.
"Il est impératif de faire face à cette tragédie et d'aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu'il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d'injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page", constate Pierre Krähenbühl, directeur du CICR
Evènements en Algérie:
En effet, le 30 août a été proclamé « journée internationale des victimes de disparition forcée » par l’Assemblée générale des Nations Unies. A cette date, la communauté internationale rend hommage à toutes les victimes de disparition forcée. Partout dans le monde des rassemblements sont organisés sur les places principales des grandes villes et une campagne est lancée sur Facebook.[1]
Les manifestants appellent tous les Etats à ratifier la Convention internationale contre les disparitions forcées de 2006, d’établir la vérité sur les disparitions, de mener des enquêtes effectives et de traduire en justice les responsables.
Le CFDA et SOS Disparus rejoignent ce mouvement et rappellent que plus de 8 000 algériens ont disparu durant la guerre civile des années 90. Jusqu’à ce jour, les autorités algériennes refusent de faire la lumière sur cet épisode et de ratifier la Convention internationale des disparitions forcées tout en ayant recours parfois à la répression des familles qui s’interrogent sur le sort de leurs proches.
Pour que le droit à la vérité et la justice soit garanti aussi en Algérie, le CFDA et SOS Disparus appellent à les rejoindre :
Alger, le 29 août 2012
Fatima Yous,
Présidente de SOS Disparus
Nassera Dutour,
Porte-parole du CFDA
LE JEUDI 30 AOUT PLACE DU 1ER MAI A ALGER A 10H00
qui est SOS Disparus
Association algérienne de familles de disparus du fait des agents de l'Etat dans les années 1990. Sos Disparus oeuvre pour la mise en place d'une Commission Vérité en Algérie et demande que des enquêtes soient menées au cas par cas sur le sort de chaque disparu dans le respect du droit à la Vérité et à la Justice des familles. La disparition forcée est un crime continu qui ne cesse que le jour où le sort de la personne disparue est élucidé et où cette dernière est localisée. Le droit de ne pas disparaitre et le droit à la Vérité, à la Justice, à la réparation pleine et entière des familles de disparus sont consacrés par la "Convention Internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées", signée par l'Algérie en 2007 mais toujours pas ratifiée à ce jour.
Un lien incontournable : http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm
un lien vidéo :http://www.youtube.com/watch?v=q-H-5X255z0&noredirect=1
Evènements au Maroc