Crédit photo : Bruno Bollaert/FlickR
J’ai souvent dit ici et dans d’autres textes combien j’étais sensible au Fado. Je l’évoque d’ailleurs, une nouvelle fois, dans mon recueil de nouvelles à paraître prochainement. Lors de mon séjour à Paris j’ai assisté au Théâtre des Champs Elysées à un récital de fado donné par Cristina Branco qui est, avec Missia, une des belles voix actuelles du Portugal.
Le théâtre des Champs Elysées est situé 15 Avenue Montaigne et c’est un très beau théâtre art-déco restauré parfaitement il n’ y a pas longtemps.
La soirée se composait de deux parties: la première au cours de laquelle Cristina Branco rendait hommage à Amalia Rodriguez, chanteuse inégalée à ce jour et qui a été longtemps la voix du Portugal et la deuxième partie était un hommage à José Alfonso poète et chanteur qui a fait évoluer le fado vers plus de modernité et que l’on compare à notre Léo Ferré Cette division, en deux parties était très visible dans l’accompagnement de la chanteuse. Pour l’hommage à Amalia Rodriguez, elle n’était accompagnée que de trois musiciens, l’un à la guitare portugaise et les deux autres à la guitare classique, comme le sont tous les chanteurs de fado dans les boîtes de Lisbonne.
Pour son hommage à José Alfonso il y avaient piano, batterie, trompette et violoncelle et le rythme était beaucoup plus contemporain.
Inutile de dire que j’ai de beaucoup préféré la première partie. Je ne peux donc que conseiller d’écouter cette chanteuse dont voici le site: www.cristina.branco.com