Ce qui vous attend si vous attendez un enfant // De Kirk Jones (II). Avec Cameron Diaz, Jennifer Lopez et Elizabeth Banks.
Les films chorales sont devenus de vastes blagues depuis quelques années alors quand le réalisateur du très mauvais Everbody's Fine (avec Robert de Niro) s'est mis au commande d'un film de ce
genre, on ne pouvait pas en attendre grand chose. Pendant tout le monde le spectateur se demande ce qu'il fait devant un enchainement aussi gros d'âneries et de niaiseries. Le film est à l'instar
d'un magazine périnatale : bourré de clichés, de bons sentiments pâteux et de bébés à venir pour attendrir les pauvres mamans qui souffre de leur grossesse. Le tout fond dans la caricature
dégueulasse, parfois même en prenant le spectateur pour un débile. Ce qui vous attend si vous attendez un enfant c'est un peu comme dire aux enfants que l'on fait des enfants dans des choux. On
veut nous faire croire que pour faire un enfant il n'y a rien de mécanique et que tout est magique. Franchement ? Quelqu'un croit encore à ces balivernes ? Il n'y a pas quinze milles façon de
faire des enfants.
Fous de joie à l’idée de fonder une famille, Jules, séduisante icône du fitness à la télé, et Evan, star d’une émission de danse, réalisent que leur vie sous les projecteurs n’a aucune chance
de résister aux exigences inattendues qui accompagnent une grossesse. Wendy, auteur à succès, folle de bébés, se retrouve pour la première fois dans la peau des futures mamans auxquelles elle
prodigue ses conseils et découvre les surprenants effets physiques engendrés par les hormones de la grossesse. Son mari, Gary, essaie de ne pas se faire humilier par son père, doté d’un esprit de
compétition affûté, dont la très jeune femme trophée, Skyler, attend des jumeaux. Holly, photographe, se prépare à parcourir le monde pour adopter un enfant, mais son mari Alex ne se sent pas
prêt et tente de contenir sa panique avec l’aide d’un groupe de jeunes pères solidaires parlent avec franchise de la paternité. Rosie et Marco, deux chefs cuisiniers rivaux de « food trucks »,
ont une aventure et se retrouvent face à un dilemme : que faire quand votre premier enfant s’annonce avant votre premier rendez-vous ?
Ce qui vous attend si vous attendez un enfant raconte de multiples histoires superposées les unes sur les autres. On n'a donc pas le temps de s'attacher aux personnages. L'un des moments les plus
horribles du film c'est sûrement l'ouverture façon Dancing with the Stars avec le regard constipé de Matthew Morrison et la chevelure poil de cul de Cameron Diaz. Mais qui a eu l'idée d'associer
ces deux acteurs ? C'est un peu la même chose du côté de Jennifer Lopez. Son couple est tout ce qui est ennuyeux malgré la bonne humeur de la chanteuse, on voit pertinemment que son jeu est
toujours aussi limité. Malgré la présence d'un casting assez impressionnant de noms connus, je dois avouer que je n'ai pas vraiment compris pourquoi ils avaient accepter (sûrement pour un gros
chèque avec pleins de zéros). Car le film ne vaut rien du tout, mis à part la bonne dérouillée que le spectateur se met dans la figure après avoir payé quelques euros (transformés
psychologiquement en millions) dans une place de cinéma pour voir ce machin dégueulasse.
Et puis Ce qui vous attend si vous attendez un enfant n'est qu'un paillasson de niaiseries poussives. Finalement, la seule bonne idée de ce film n'est presque pas exploitée, comme si l'on voulait
nous offrir une publicité Pamper's avec que des mamans dedans et une bande son bling-bling cordialement écorcheur d'oreilles. Et justement, la bande des papas était le seul truc intéressant de ce
navet psycho-sociologique de comptoir qui fait passer la parentalité pour une vaste blague. Je me demande même qui a bien pu avoir l'idée d'écrire un tel navet ? Ah oui, des scénaristes à qui
l'on doit de terriblement mauvais films comme Bliss par exemple. Bref, je pense que je ne suis pas prêt de remettre les pieds dans ce genre de navets intergalactiques. Je ne comprends même pas
comment les acteurs ont pu garder leur sérieux aussi facilement. Peut être étaient-ils déprimés de voir qu'ils avaient signés pour une horreur ?
Note : 0/10. En bref, le niveau zéro du cinéma.