Ça semble étonner au premier abord. De fait, ce genre de pratique n’a rien de particulier dans le monde si étrange et si parallèle de la finance.
Car il n’y a pas que des astrologues qui ont le droit à la parole dans les cercles en question. On y rencontre en effet aussi des gourous, sectaires par excellence, qui ne défendent qu’une vision apocalyptique de la décision d’investissement en suçant des légumes bio.
Autre race largement présente dans les rangs des banquiers, les croupiers, les joueurs de Monopoly et leurs confrères au bonneteau. Ces trois sous-espèces apparentées sont omniprésentes dans les comités d’investissement. Pas étonnant dès lors que l’Allemagne s’intéresse de si près au fonctionnement de nos banques. Elle voudrait d’ailleurs bien en savoir un peu plus, et paye d’ailleurs cher pour ceci.
Pour atteindre ce paroxysme de la mauvaise foi et du manque de professionnalisme qui caractérise les banquiers et autres espèces assimilées depuis bientôt 50 ans, seule manque au programme officiel la religion.
Mais en catimini, on murmure que les bréviaires et autres missels sont légion dans les rangs des défenseurs de la valeur-argent. Il faut dire que même le saint-siège possède son institut pour les œuvres de la religion, délicieuse appellation de la banque importante du Vatican dans laquelle les pires des préparations culinaires mijotent.