Amal Graafstra, un fanatique de technologies, s’est fait greffer un tag RFID dans chaque main, qu’il utilise comme moyen d’authentification. Exemple : quand il veut rentrer chez lui, il passe juste la main devant une borne installée à sa porte, et la serrure s’ouvre automatiquement.
Amal et ses 2 implants
En pratique, le jeune homme a sous la peau de sa main gauche un petit cylindre invisible de 3 mm sur 13, et dans sa main droite, un autre un peu plus petit. Il n’est pas besoin de batterie. Le RFID n’émet pas d’ondes radio en continu. Il ne fait que répondre à des champs magnétiques envoyés par une borne, en utilisant l’énergie de celle-ci. Corollaire : il ne peut fonctionner qu’à quelques centimètres de la borne.
Graafstra ne supportait plus les clés, qu’il considérait comme un dispositif mécanique archaïque. Depuis son opération, en 2005, il a progressivement équipé tout son environnement avec du RFID : sa moto démarre comme ça, son ordinateur aussi, et son coffre-fort s’ouvre d’un geste.
Un tag RFID toujours disponible
C’est une technologie assez banale, qu’on trouve dans les cartes de transport, comme sur le passe Navigo de la RATP. L’originalité, c’est de l’implanter sous la peau. L’argument de son utilisateur est simple : c’est la seule façon de ne pas oublier ses clés. Dans une vidéo, il en démontre l’intérêt : il a toujours une carte de visite électronique disponible pour ses interlocuteurs !
D’après Amal, qui a créé un groupe Facebook pour fédérer tous ceux qui ont suivi son exemple, c’est l’avenir pour tous ceux qui veulent se simplifier la vie. Nul besoin d’être un adepte du Body Art, ou couverts de tatouage et de piercings, il s’agit juste d’une recherche de praticité.
Et vous, seriez-vous prêts à vous faire greffer une puce sous la peau ?
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