Une fois encore, le « son Madeon », léché, fluide, entrainant et soutenu par une mélodie rapide se reconnaît dès les premières secondes. Toujours de petits éléments un peu partout, guitare électrique filtrée en renfort et la recette prend, encore. Assuré par le parolier Angelin charismatique Zak Waters, le featuring aux sonorités club motive à aller rejoindre le groupe qui t’attend vivement sur la piste de danse pleine à craquer. Madeon s’amuse à jongler avec les vocales le temps des refrains, plus posées pendant les couplets. Le morceau ne se calme pas (à l’approche des 2 minutes), on aimerait un passage plus acoustique et sensible, histoire de repartir de plus belle. À l’écoute du tout, je pense forcément aux meilleurs heures de Calvin Harris, qui peut rougir.
Madeon aura décidément été plus que généreux cet été, avec deux compositions originales de grande qualité et ce, en une quarantaine de jours. Allez Hugo, l’été n’est pas tout à fait terminé et je ne t’apprends pas l’expression : jamais deux sans trois.
Le single sort en septembre, alors que l’on parle d’un album pour janvier 2013, contenant 11 tracks dont Finale, Icarus et l’incroyable Pop Culture.