J'aimerais d'abord m'excuser d'avoir pris autant de temps pour vous répondre. Je voulais m'assurer de la validité de mon embauche.
Je n'aime pas les prophètes de malheur. Je n'aime pas annoncer les mauvaises nouvelles, donc j'ai attendu plus d'une semaine avant de vous aviser de la bonne nouvelle.
J'avais une entrevue la semaine dernière à Trois-Rivières pour la compagnie Bell-Horizon, un leader québécois dans le domaine du transport nolisé et scolaire.
La rencontre avec les deux dirigeants était prévue pour 10h30. Disons que je me suis démené avec certaines questions. Je pataugeais pour tenter de me sortir la tête hors de l'eau.
Des questions du genre "Si j'appelais votre employeur actuel maintenant, que m'apprendrait-il sur vous ?" ou "Aviez-vous quitté en bon terme ?", vous voyez ce que je veux dire. Le style de question qui me rendait mal à l'aise, nerveux.
Comme le dicton le dit, une faute avouée est à moitié pardonnée. Je ne saurais trop le dire dans mon cas. Peut-être que cela a joué en ma faveur puisque je me suis fait offrir d'aller manger et de revenir en après-midi pour le test routier.
Je suis allé dîner tout près, à quelques minutes à peine du bureau et du garage. J'aurais pu le faire à pied mais quand on ignore le trajet la première fois, on ne prend pas de chance. Ce que j'avais fait.
Un bon repas maison et j'étais de retour trente minutes plus tard. Le test routier s'est bien déroulé. Le formateur avait pris soin de m'apprendre (à la manière de la compagnie) l'inspection avant départ.
Une fois cela fait et 15 minutes après, je roulais dans Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine. Le trajet avait pris environ une heure. Au retour, le formateur me demande comment je me sens.
- "Euh, je me sens bien en confiance et je crois que le test s'est bien passé", lui ai-je répondu.
- "Moi, je n'ai absolument rien à dire. Sauf pour une chose..."
- "Et c'est quoi ?" Que je lui avais demandé sans trop savoir à quoi m'attendre comme réponse.
- "Tu devrais sourire plus souvent." Il était sérieux ? Apparemment que oui. Il aime faire des blagues mais là, il trouvait que j'étais trop sérieux.
Pour moi, les entrevues et les test routiers, je prends ça à coeur. Je voulais réussir et impressionner le formateur de la compagnie. Sur ce coup-là, je crois que j'avais réussi.
Ce mercredi, après demain donc, je dois me rendre à nouveau au siège social pour une journée d'intégration. Je dois être présent à 8h00 du matin et bien habillé (chemise et cravate).
Je devrai aussi me lever très tôt et me coucher, évidemment tôt la veille. Me connaissant, je vais avoir encore un mal de chien à trouver le sommeil...
Bonne journée !