S’il y a des experts en storytelling, ce sont bien les écrivains. Alotrs certes, le storytelling d’un romancier est bien différent de celui des entreprises, mais quand des écrivains ont des réflexions tout à fait pertinentes pour les usages que l’on en fait, pourquoi bouder son plaisir de les partager.
Trouver votre voix narrative
Vous finissez par trouver votre style en apprenant à supprimer certains de vos mots, phrases… Au début, vous avez tendance à en écrire trop -vous embellissez les choses, plutôt que d’essayer d’avoir des perceptions, des insights. Là, soit vous continuez dans cette voie d’écriture puérile, soit vous changez. Et au cours du processus consistant à vous simplifier vous même, vous découvrez souvent chose que l’on appelle la voix. - Billy Collins (poète américain renommé)
Supprimez tout ce qui n’est pas le reflet de votre voix narrative
Ce qui reste dans l’esprit du lecteur, ce n’est pas la phrase, mais l’effet que cette phrase a créé : les rires, les pleurs, la peine, la joie. Si cette phrase n’émeut pas le lecteur, que vient-elle faire là ? Faites en sorte qu’elle fasse son travail, ou alors, supprimez-là sans pitié ni remords. - Isaac Asimov
Ne racontez pas d’autre histoire que celle que vous pouvez raconter
Je crois en la démocratie du storytelling. J’aime cet aspect des histoires capables de franchir toutes sortes de limites et de frontières. Je me sens tout humble, du fait que je suis moi-même seulement une toute petite partie de la grande expérience littéraire. J’ai grandi dans une maison, une ville et un pays qui ont été façonnés par les livres. Je ne connais pas de plus grand privilège que celui d’être autorisé à raconter une histoire ou écouter une histoire. C’est la seule chose que nous ayons, qui soit capable de surenchérir sur la vie elle-même. - Colum McCann
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