Les animaux sont nos amis, il faut les aimer aussi !
Ouais, j’avoue, je suis de celles qui se laissent attirer par des couvertures de livres tapes à l’œil. Expliquons simplement cela par mon fétichisme des livres : c’est quand même plus classe dans une bibliothèque. Et puis c’est un aspect du métier d’éditeur qu’il faut louer : le livre est un objet, je dirais même un objet de collection, la littérature est de l’art, il n’est que justice qu’un roman ou un album ait une belle couverture.
Bref, pour ma part, il me suffit d’une bonne maquette, comme chez Sonatine ou 10-18 par exemple, pour tenter la lecture d’un livre qui, peut-être à cause de son résumé mal écrit par un stagiaire sous-payé un lendemain de cuite, ne m’aurait pas accroché. Bon, pour le livre dont je vais vous parler, c’est mon adoration des petits animaux à moustaches et au pelage doux, mon côté bisounours quoi, mon instinct maternel, ma faiblesse sentimentale, qui m’a poussé à vouloir absolument le lire. Pour tout vous dire, le représentant 10-18 n’a fait que me montrer la couverture en disant : « Bon, euh, pour celui-là j’ai pas de spitch, je sais absolument pas ce que c’est, j’ai pas été briefé… j’ai juste la couv’… » Et sur la couverture, un lapin faisait du ski.