Le gouvernement Ayrault avait promis une baisse du prix de l’essence, qui a atteint un record historique (1,4592 euros le litre). Cette baisse devrait être comprise entre 2 et 4 centimes d’euros selon le premier Ministre, invité sur France 2 lundi soir.
Pas plus de précisions pour le moment, car cette baisse dépendra des négociations entre gouvernement, groupes pétroliers et distributeurs de carburants.
Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici et le ministre délégué à la consommation Benoît Hamon doivent rencontrer les industriels et les distributeurs aujourd’hui mardi. Mais malgré le plaidoyer des ministres pour un « effort partagé » on voit mal les entreprises du secteur accepter de diminuer drastiquement leur marge.
Pierre Moscovici devrait en dire plus sur l’avancée des négociations mardi soir dans le JT de 20 heures sur TF1.
La véritable baisse du prix du carburant sera donc permise grâce à une baisse de la taxe sur le carburant, temporaire, imposée par le gouvernement. Mais l’Etat ne pourra pas, quoi qu’il en soit, se permettre de payer une addition trop salée.
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