Le regard de René Le Honzec.
Finies les vacances, pas celles que ces fainéants ont pris au frais du citoyen contribuable après avoir juré que la crise allait tuer tout le monde dans un crépuscule rouge, NON, je parle de l'état de grâce qui leur a permis de glandouiller de quelques réformettes. Maintenant c'est du dur, du concret.
Efficaces, les gars : l'essence va peut-être baisser de quelques centimes ! Nos bourses prolétariennes sont soulagées, nous allons pouvoir aller à l'usine d'un vélomoteur pétaradant l'Internationale, où le directeur, tabassé par Montebourg, jurera qu'il défendra nos emplois jusqu'à la mort. Un gouvernement de transition en Syrie avec des ministres qui se pointeront avec leurs lance-roquettes plaqué or, Flamby a de l'ambition.
Reste la crise et trois millions de chômeurs qui vont bientôt penser que la rose ne la sent pas...