La semaine de la lutte contre l'homophobie, qui se tiendra du 25 au 31 mars en Russie (Saint-Pétersbourg, Tcheliabinsk, Petrozavodsk, Moscou, Voronej, Tioumen, Omsk, Samara,Rostov-sur-le-Don) a pour ambition d'attirer l'attention du public aux problèmes de l'homophobie et aux dangers qu'elle représente pour la société.
Cela fait 15 ans que l'homosexualité masculine ne peut plus faire l'objet de poursuites judiciaires en Russie. Depuis presque dix ans l'attraction pour une personne du même sexe n'est plus considérée comme une pathologie parmi le courant dominant des spécialistes médicaux russes.
Pourtant, la société russe dans son ensemble exprime des attitudes négatives et intolérantes basées sur les préjugés et le manque d'information vis-à-vis des hommes et des femmes ayant des orientations homosexuelles. Cela entraîne de fréquentes violations des droits humains des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, ainsi que des crimes de haine (violences physiques basées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre).
Certaines organisations et figures publiques profitent du faible niveau d'éducation sexuelle pour véhiculer la peur, la haine et les idées fascistes. C'est pour cela que l'homophobie est dangereuse ; non seulement pour les LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi, Trans) eux-mêmes que pour la société toute entière, où la tendance à la suppression de toute individualité est en train de pénétrer dans les esprits.
Source : Communiqué du Rwaho.anti-fa.ru