J’ai déjà parlé de la genèse de cette série lorsque j’ai lu le 4e tome en 2009 : Même le mal se fait bien, et oui Michel Folco continue encore de m’épater. Sa plume, son imagination débridée et son talent pour entremêler l’Histoire avec un grand H avec les descendants Pibrac et Tricotin, rendent la lecture de ses romans un véritable plaisir.
Dans celui-là, Folco nous explique tout d’abord de quelle façon Adolf Hitler est lié aux Tricotin, ensuite il nous fait découvrir des facettes peu connues du personnage en décrivant son enfance et sa vie de jeune adulte jusqu’en 1914, avant qu’il ne devienne l’homme qu’on connaît.
Peut-être est-ce causé par le choix de son personnage central, ici on rigole un peu moins que d’habitude. Par moment le récit me rappelait l’exercice fait par Eric-Emmanuel Schmitt avec La part de l’autre, qui raconte en parallèle l’histoire de deux Hitler : celle inspirée de la vérité et, la fictive, qui décrit ce qu’aurait pu devenir Hitler s’il avait été accepté aux beaux-arts. Le propos me donnait parfois l’impression de lire un roman biographique indépendant, plutôt que le tome 5 d’une série.
Cela dit, il ne faut surtout pas bouder son plaisir. Même si ce roman est probablement celui qui peut le plus être lu hors du contexte des 4 précédents, attendez quand même de lire les autres avant de vous taper celui-là. Comme Michel Folco a l’intention de poursuivre la séquence, ça vaut le coup de lire l’intégrale.