Editeur : Au Diable Vauvert - Date de parution : Août 2012 - 136 pages et du bonheur !
En 136 pages, Regis de Sa Moreira nous entraîne à travers une multiplicité de personnages dans la farandole de la vie. Je suis sorti de chez moi à huit heures, j’ai marché
au lieu de prendre le métro, je me suis marré en
croisant un homme qui portait une télé…
Je ne sais pas ce que j’avais de marrant, je
portais une télé c’est tout, mais bon allez savoir
ce qui passe dans la tête des gens. Cette télé
commençait à me peser, j’ai décidé de la poser
pour fumer une cigarette. Je n’avais pas de feu
alors j’en ai demandé à un homme qui était assis
sur un banc… Un personnage en appelle un autre. En six lignes maximum, Regis de Sa Moreira nous livre les pensées, les envies, les espoirs, les déceptions de ses personnagescroisées à un moment donné.Des hommes infidèles, des amoureux, des bébés, des gens sur le point de mourir mais aussi des personnes célèbres décédées ou vivantes qui par exemple regrettent la perte de leur anonymat. Heureux, mécontents, insatisfaits, contemplatifs, épicuriens… L’auteur croque la personnalité humaine et excelle dans cet exercice de style vif, entraînant qui reflète la danse de la vie. On se glisse dans la peau de chacun des personnages avec délice et il y a toujours la surprise de se demander ce que va nous raconter le prochain interlocuteur. Derrière l’humour et les apparences légères, la réflexion est bien présente et l’auteur nous décrit la vie telle qu’elle est! Un régal !
Je l’ai su dès que je l’ai vue qu’elle ne tiendrait pas le rythme. Nous sommes des lectrices professionnelles, pas des ménagères romantiques. Même les auteurs ont peur de nos invitations, ils préfèrent se cacher chez eux et envoyer leurs romans à ces connes de bloggeuses.
J’ai continué de rire en marchant, que c’est bon la vie parfois ! En même temps, on ne peut la comparer à autre chose qui serait meilleur ou moins bon, la vie, c’est tout ce qu’on connaît finalement.(…)
Lu du même auteur : Le libraire, Mari et femme