« La télé de mon motel ne diffuse que trois chaînes. Il n’y a rien que j’aie particulièrement envie de voir. Je la laisse allumée pour qu’elle me tienne compagnie – pour repousser la peur qui me taraude. Elle me tient lieu de veilleuse. » James Siegel Storyteller
Lundi soir le choix était simple, sur ARTE il y avait le grand classique d’Ernst Lubitsch (1942), To be or not to be avec Carole Lombard, Jack Benny et Robert Stack. En août 1939 à Varsovie, une troupe de théâtre se trouve impliquée malgré elle dans l’invasion allemande de la Pologne. Sur un thème dramatique, le réalisateur livre une comédie très drôle et assez fine. Excellent.
Mercredi, sans enthousiasme, sur TF1 pour Esprits criminels. Je n’ai jamais accroché à cette série policière. Les scénarios sont bien, mais je ne sais pourquoi j’ai du mal à m’y intéresser. En fait, ce sont les acteurs que je trouve sans charisme, fades et froids. Un épisode et je décroche pour zapper sur France3 et Des racines et des ailes. Ce soir nous sommes dans les Cévennes avec ses châtaignes, ses mûriers, la restauration de châteaux et les jardins en terrasses. Très bien, mais il s’agissait d’une rediffusion.
Dimanche je choisis ARTE pour passer ma soirée, sous le signe de la musique. Ca débute avec Lennon, NYC un documentaire de Michael Epstein (2010) qui retrace le parcours du John Lennon d’après les Beatles. Images rares et témoignages pour se souvenir du grand artiste. Sur la même chaine, deux autres documentaires, l’un sur Hendrix et l’autre sur le Pink Floyd mais c’est du déjà vu…
Une courte semaine de télévision, comme ce fut souvent le cas cet été, mais la qualité était au rendez-vous, ce qui est l’essentiel. Un excellent film tiré de l’armoire aux classiques du septième art et des documentaires drôles, émouvants et instructifs. Je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus à la télé ?