L'aluminium dans les cosmétiques

Par Melondeaudouce

Nous avons tous déjà entendu parlé des dangers de l’aluminium dans les cosmétiques, melondeaudouce a voulu en savoir plus et vous dévoile son compte-rendu d’enquête !
60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme : l’alu, c’est mal ! Accusé d’être cancérigène, notamment responsable de certains cancers du sein (la courbe de progression de ce cancer paraissant suivre celle des ventes d’antitranspirants, le raccourci vers une relation de cause à effet est facile), ou encore d’être un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer, son usage est très controversé. Pourtant, l’industrie cosmétique clame l’innocence des dérivés d’aluminium, et les autorités sanitaires continuent d’autoriser leur utilisation. Alors, qu’en est-il réellement ?
Le lobby industriel martèle que l’aluminium est partout autour de nous : il est présent dans notre eau et notre alimentation mais également dans certains médicaments, ce qui devrait nous rassurer sur l’absence de danger de ce composant. Mais certaines études -tristement- menées sur des animaux présentent des conclusions plus inquiétantes : modification du poids corporel et du poids des testicules, modification des reins et du foie après ajout de différents composés d’aluminium dans l’alimentation.
Cependant, pour ce qui est du danger suite à une exposition cutanée : nada ! Les études réalisées présentent au choix : une méthodo douteuse, un échantillon de « cobayes » trop restreint pour être significatif, une innocuité de l’aluminium dans les anti-transpirants ; mais en définitive les scientifiques s’accordent pour dire que la recherche sur le sujet n’a pas été assez poussée pour apporter des conclusions formelles. Alors par prudence, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommande une restriction du taux d’aluminium à 0,6% dans les anti-transpirants (aujourd’hui -d’après les représentants de l’industrie cosmétique- les produits déodorants et anti-transpirants peuvent compter jusqu’à 20% de sel d’aluminium chlorohydrate, soit 5% d’aluminium) et de ne pas les utiliser sur peau lésée (épilée, rasée, irritée).
Mon bilan : les taux utilisés dans les cosmétiques « classiques » sont bien loin des recommandations du corps médical, et les risques semblent encore mal identifiés, comme le prouve l’une des conclusions du rapport d’expertise de l’AFSSAPS sur l’évaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques : « cette évaluation du risque montre que l’exposition à des produits antitranspirants avec des concentrations de 20% de chlorohydrate d’aluminium ne permet pas d’assurer la sécurité sanitaire des consommateurs dans les conditions normale d’utilisation ».
Donc pour ma part, j’utilise des déodorants bio sans sels d’aluminium (et pas cette horrible pierre d’alun qui contient plein d’alu !). Je vous recommande particulièrement le déodorant Garnier Minéral Bio à la rose fraiche, je le trouve efficace et son léger parfum de rose est top !

Déodorant Garnier Minéral Bio à la rose fraiche

En savoir plus :Evaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques - Point d'information de l’ANSM : http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Evaluation-du-risque-lie-a-l-utilisation-de-l-aluminium-dans-les-produits-cosmetiques-Point-d-informationDangers supposés de l’aluminium - blog santé-danger : http://www.danger-sante.org/risque-deodorants-alcool-aluminium/La version « officielle » des industriels : http://www.parlonscosmetiques.com/dossiers/deodorants_antitranspirants