En ce moment, nous sommes les heureux parents de quatre bébés ringtail possums, grâce à Wires. J’ai sauté le pas. Ils sont tous orphelins, et l’un d’eux s’est fait un peu malmener par un chat. Il faut leur donner un lait spécial matin et soir à la pipette, jusqu’à ce qu’ils soient assez gros pour retourner à la vie sauvage.
Au début j’étais morte de trouille. Je m’imaginais rentrer du boulot et en trouver un mort dans sa cage, les yeux ouverts, me fixant avec un air plein de reproches. Mes doigts peu experts auraient eu raison de ses pauvres organes fragiles.
Mais non, ils ont l’air de s’y faire, c’est que c’est finalement coriace ces bêtes ! Je les vois même évoluer chaque jour.
En ce moment ils apprennent le goût des eucalyptus et des fleurs sauvages. Ils me reconnaissent et approchent dès que j’ouvre la cage (alors que Denis peut aller se faire voir). Le plus dur est de ne pas s’attacher ni leur donner de l’affection : le but étant qu’ils repartent à la vie sauvage au plus vite, en craignant l’homme.
Etre “carer” (=soigneur) est finalement beaucoup plus facile que faire des “rescues” (=sauvetages) chez Wires. Ca me prend beaucoup moins de temps, et ma coordinatrice répond à mes milliers de questions avec patience.
Pour rappel, Wires est une association qui tente avec peu de moyens de maintenir les populations d’animaux sauvages dans notre environnement urbain. Ils ont grandement besoin de volontaires. Avis aux amateurs.