Des novillos de Baltasar Iban aux possibilités supérieures à celles exploitées par les novilleros, certains chargeant de loin la cavalerie. Et de la caste que l' on devinait malgré des faenas souvent inadaptées.
Juan Leal fit des faenas "maison" que l' on connaît quelque soit le toro, séries profilées se terminant toujours après plus ou moins longtemps par des séries de circulaires dans les 2 sens. A ce jeu, il se fit prendre plusieurs fois, heureusement sans mal, et ne porta pas sur le public. Silence, silence et silence.
Roberto Blanco lui aussi ne parvint pas à son 1er adversaire à s'adapter à ce que l' on pouvait donner à ce novillo. Silence. Mais le pire arriva à son second qu' il attendait pour débuter la faena en statuaires, et le toro qui avait déjà pris des défauts avec une cuadrilla en dessous, le prit violemment et le reprit au sol. Blessure de 7cm au cou, apparement sans toucher d'organes importants. Il a été transporté à l' hôpital pour intervention.
Celui qui fut incontestablement le meilleur, notament en citant ses toros de loin, en les laissnt respirer, aligna de belles séries des 2 côtés, fût César Valencia. Une belle estocade fit tomber les 2 oreilles de son 1er, un pinchazo et une autre bonne estocade feront tomber généreusement 2 oreilles de plus.
La musique de cette corrida était interprétée par la Peña Al Violin de Samadet, qui, entre autres, interpréta magistralement pendant la 1ère faena de Valencia le Concerto d' Aranjuez. Si les antis n'aiment pas la corrida, ils manquent quelque chose !
La vidéo de cette novillada dés lundi, avec les faenas de Cesar Valencia et la cornada de Roberto Blanco.