Hello le monde!
Eh oui, de retour du film burné le plus poilant de la décennie, j’ai nommé The Expendables 2, le carnage digne de Kill Bill mais interprété par tous nos vieux briscards des années 80 préférés, Sly en tête.
Qu’est-ce que j’ai ri!
Attention, je spoile à donf!
L’atout de ce nouvel opus, c’est indéniablement son manque total de…scénar. Tout le monde sait que les films d’actions ne sont pas vraiment réputés pour un scénario digne d’Inception, mais tout y est récupéré par la débauche de kaboom et autres paf dans ta tronche.
Sylverster Stallone et sa bande ont donc réussi le tour de force de transformer leur deuxième essai en effaçant les scènes un peu dérangeantes de creusage de personnages pour se concentrer sur les muscles, les gros guns, et les caméos à la pelle. Good guys.
Autant dire que je me suis réconciliée avec les cadavres troués de partout et le sang en poche qui sent bon le ketchup. Bon sang que ça pisse dans ce film! Bon sang que Gunnard et son addiction pour les morts lentes et douloureuses m’auront manqué!
Sly interprète toujours Barney Ross, le boss des Expendables, avec sa bague porte-bonheur et ses phrases qui font pas toujours mouche (Mouche? Mais, c’est moi Mouche! Pauvre de moi!)…
Jason Statham (le nouveau chouchou de ses dames, apparemment) nous revient dans la peau de Lee Christmas, le fan des lames, qui nous tape une classe violente dans une scène où il déglingue une dizaine de gars façon Frank Martin, la bure de curé en plus. Yummy. Même si, ban, Maman a déjà apposé son territoire dessus.
Jet Li revient (un peu, pas beaucoup) dans les chaussures 33 fillette de mon japonais préféré, Yin Yang, qui, Alléluia!, a droit à sa scène de bataille kung fu! Depuis le temps que j’attendais ça…
Bruce Willis est toujours Mr Church (parce que Chapelle, tu m’excuseras, mais ça fait con), et nous prouve que ouais, on peut avoir la classe dans une Ligier une mitraillette à la main. Quel homme.
Arnie “T-800″ Schwarzenegger revient dans les big shoes de Trench, les blagounettes fusent, et on rit. Qu’est qu’on rit, quand il sort le shot gun et défonce un aéroport à grand coups de “I’m back”.
Dolph Lundgren est né pour jouer les abrutis. Gunnard est un con fini. Le mec qui fait rire rien qu’avec sa gueule défoncée d’ancien rugbyman. Et dire qu’on essaie de nous faire croire qu’il est ingénieur en biochimie… Laissez-moi rire. Ha. Ha. Ha.
Il est inutile que je continue est préciser à tout le monde que je déteste réellement les Hemsworth, la nouvelle preuve étant la capacité invisible du dernier de la fratrie, Liam, de bien jouer les scènes d’émotion (ou les scènes tout court en fait). Le fait qu’on lui ait flanqué le doubleur de Hayden Christensen n’arrange rien. Mais, lui au moins, il meurt bien, hein Marion?
Alert! Alert! Scene stealers spotted! Alert! Alert!
J’avoue, j’ai toujours détesté Chuck Norris et son Walter Texas Machin. Mais, le voir arriver, tout de classe vêtu, à 72 piges, sur la musique du “Bon, la Brute et le Truand”, c’est juste épique. Well done.
Et puis, ben, c’est pas parce qu’il vient de mon pays, mais…JC, il tue tout quand même. Nan mais, vous avez vu à quel hauteur ce gars peut balancer son high-kick dans la gueule de Sly? J’suis fière qu’il soit comme moi, belge. Et le premier qui en dit du mal, j’le tue façon Jet Li et ses poêles à frire. Na.
Note: 7/10 (scénario: 4/10 (quel scénario?) – jeu: 8/10 – BO: 8/10 – effets spéciaux: 8/10 (Kaboom, kaboom partout!))