Vous rentrez (ou aller rentrer) de vacances et vous avez oublié la discipline de l’entreprise avec ses grands et petits chefs. Peut-être rêvez-vous au fond de vous-même d’une entreprise sans chefs, où chacun sait ce qu’il à faire et se sent responsabiliser et fixe ses horaires . Utopie ? Plus vraiment mais est-ce un paradis ?
Il existe de plus en plus d’entreprises (même si leur nombre reste minime) qui ont en place des systèmes collégiales de fonctionnement que ce soit à haut niveau ou au niveau d’unités décentralisées. Ce sont de petites entreprises (450 personnes come Favi en France) ou des géants comme General Electric. Cela se traduit par des systèmes d’organisations allant depuis un cahier des charges remis à une équipe (à charge pour elle d’atteindre l’objectif) à une organisation très « aplatie » (minimum de niveau hiérarchique).
Qu’en posent ceux qui vivent une telle expérience ? Voici les retours extraits d’articles divers sur le sujet.
- Points positifs : ils se sentent plus motivés, s’encouragent mutuellement et se coordonnent mieux. Des leaders naturels émergent et assurent la bonne coordination. Il en ressort une certaine forme de cooptation entre les personnes qui apprennent à travailler ensemble et à se compléter.
- Points limites : cette cooptation suppose une bonne alchimie entre les personnes (gare aux atypiques) ; Cette alchimie prend 6 mois pour se créer, ce qui fait que cette forme de relation est efficace sur des projets à moyen terme (avec des débuts souvent chaotique).
- Points négatifs : l’adaptation au changement brusque peut être plus difficile, s’il n’y a pas un leader naturel fort. Par ailleurs, ceux qui ne travaillent pas assez sont masqués dans le lot, ce qui nécessite des processus de régulation interne.
Il y a donc trois paramètres à prendre en compte si vous souhaitez conduire (ou participer) à une telle expérience
- La nature de la tâche à effectuer et la réactivité nécessaire
- Le caractère de chacun des participants et leur sens de l’équipe
- L’exemplarité venue d’en haut au travers des signes d’encouragement et de reconnaissance.
Votre activité se prête-t-elle à ce scénario ?