Jusqu’au 7 octobre, au musée Magnin de Dijon (rue des Bons-Enfants) , se tient une exposition de portraits (collection Magnin),exécutés, pour la plupart, par de « petits maîtres »et représentant souvent des anonymes. Les oeuvres s’échelonnent du XVIème au XIXème siècle. Des portraits contemporains,oeuvres de la photographe Virginie Marnat-Leempoels,accompagnent de-ci de-là les toiles exposées.
Est-ce l’atmosphère particulière du lieu ou l’effet accumulation ou le sujet même de l’expo…mais on ressort de là un peu étourdis et vaguement troublés. Ces gens portraiturés ne vous lâchent pas immédiatement. Ils vous accompagnent un bon moment après le franchissement de la porte du musée.
Près de 200 visages,tout de même! Sont-ils vrais? Sont-ils beaux? Sont-ils laids?
Toute une humanité devant nous…jeune homme,mère,épouse,vieille femme,moine,artiste,malade,fou,abbé,homme d’âge mûr,jeune fille,commandant d’infanterie … Qui gardent leur secret,malgré la représentation. Ces visages ont de la peine à dire ce qu’il se passe par derrière ! « Tout visage est masqué »est-il écrit quelque part. C’est vrai. Qu’ont vécu tous ces gens? Qu’avaient-ils dans le coeur au moment du portrait?
L’exposition est documentée,commentée,expliquée,structurée (divisée en thèmes) comme il se doit aujourd’hui. Réflexion et culture avant tout. On peut aussi se laisser entraîner par ce défilé de personnages qui vous attirent ici ou là.
Moi,j’ai aimé m’approcher des toiles (ouf! pas de vitres!) et scruter le savoir-faire du peintre. Comment rendait-il la carnation de la peau. Ombres,plis,veines,imperfections…Le coup de pinceau léger ou le plein de matière…La teinte choisie…Intéressant. Et comment tentait-il parfois d’exprimer un sentiment caché derrière un regard ou un mouvement de lèvres. Au-delà du figé,il y a la vie.
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble