Il y a sept ans, lorsque les Jeux Olympiques ont été alloués à la Chine, la question sur les Droits de l'Homme se posaient déjà. Pourtant, selon les défenseurs de ce choix, les Jeux Olympiques devaient permettre d'améliorer notablement les droits de l'Homme dans le pays du soleil levant.
A quelques mois de l'ouverture des Jeux de Pékin, les répressions actuelles au Tibet montrent que rien n'a changé au niveau des droits de l'Homme en Chine.
Face aux répressions actuelles, de nombreux intervenants préconisent que les athlètes boycottent les Jeux Olympiques de Pékin.
Pourtant, il est bien évident que ce n'est pas aux athlètes de faire de la politique, mais c'est aux politiques de prendre leurs responsabilités.
Si un boycott doit être mené, le seul efficace ne serait pas celui des athlètes mais celui de l'ouverture des JO par le Président de la République Française.
Dominique LEMOINE