Nos voisins d’Outre-Manche encore engourdis du bonheur d’avoir réussi leurs olympiades encensées par les peuples du monde entier, se sont réveillés hier avec une —petite !— gueule de bois. Internet bruissait en effet de l’aventure du jeune Prince Harry dont il découvrait la nudité intégrale dans la suite d’un palace de Las Vegas. Lors d’une partie de strip-billard (prétexte ludique pour amorcer une partouze) avec des amis et « des filles rencontrés au bar de l’hôtel », le rejeton princier s’est retrouvé à poil pour avoir manqué ses boules.
Les Anglais se sont indignés d’une telle attitude de la part de celui qui était encore peu ambassadeur des JO de Londres. Et chacun y est allé de sa litanie sur les dérives médiatiques d’une cour royale dont parfois les comportements sexuels et les frasques familiales salissent la roide morale britannique et hypocrite (pléonasme ?).
Buckingham Palace n’a pas commenté, il faut pourtant tirer des enseignements de cette vaguelette journalistique.
Premièrement, le prince Harry joue au billard comme un pied, ce qui n’est guère glorieux pour un prince ; certes, il y a peu de chance qu’il soit roi un jour, sauf si sa grand-mère, son père et son frère disparaissent avant lui.
Deuxièmement, le prince Harry a des amis assez peu amicaux pour prendre ses attributs en photos et les balancer ainsi aux médias, quand bien même s’agissait-il d’une blague de potache, elle est peu respectueuse de son rang.
Troisièmement, le prince Harry est le digne héritier d’une mère qui a abusé de la pression médiatique tout en étant broyée par elle, qu’il marche consciemment ou inconsciemment dans ses pas est une façon de conjurer un destin cousu d’avance…
Ceci est un boule royal (photo floue © TMZ).