La Conjuration des masques, publié par Corsaire éditions, est mon premier roman. Je suis venu à l’écriture par les concours de nouvelles. Au début de l’année 2010, nous nous promenions chez nous, à Saint-Maur, dans le Val-de-Marne, avec ma compagne. Elle s’ennuyait et cherchait une occupation intéressante, qui nous passionnerait tous les deux, avec si possible une dimension artistique, culturelle, quelque chose qui incite à réfléchir, à construire, à concevoir.
Après un rapide tour d’horizon, nous avons décidé de rédiger des nouvelles et de les présenter à des concours. Les concours sont nombreux, organisés par des associations de lecteurs, d’écrivains, des bibliothèques, des médiathèques, des maisons d’édition, des sites Internet. Chacun peut retenir, parmi tous les concours existants, un sujet, un thème, une première phrase, une dernière phrase qui l’intéresse.
J’ai remporté le premier concours auquel j’ai envoyé un texte et ma nouvelle a été publiée. D’autres succès m’ont incité à poursuivre. Pendant ce temps, ma compagne a consacré son énergie à sa grossesse, puis à notre fils, c’est une autre aventure tout aussi prenante et passionnante que l’écriture.
Pendant les vacances d’été, j’ai disposé du temps qui me manque le reste de l’année et j’ai décidé d’écrire un roman. Les nouvelles ne permettent pas d’approfondir un personnage ou des situations. Elles doivent surtout préparer la chute qui va surprendre le lecteur.
Avec ce premier roman, j’ai essayé de créer des personnages crédibles, étoffés, et, j’espère, attachants. J’ai choisi Paris comme cadre principal parce que j’y travaille depuis longtemps et que j’y ai habité plus de 15 ans. Les grandes villes accueillent bien les intrigues policières. Elles recèlent tant de mystères, de complexité, de populations diverses que les intrigues peuvent s’y dérouler de manière tout à fait vraisemblable.
Pour varier les lieux et les époques, j’ai situé dans la Venise de la Renaissance l’origine de la série de crimes que mon héroïne doit résoudre. Comme lecteur, j’aime beaucoup les intrigues qui puisent leur source dans le passé, surtout lorsqu’elles sont accompagnées d’une explication plausible et qu’elles conduisent à enrichir ses connaissances culturelles. C’est ce que j’ai essayé de faire.
Voilà les ingrédients que j’ai mélangés pour obtenir ce polar. Plus quelques autres que je laisse au lecteur le plaisir de découvrir. Il faut quand même qu’il fasse une partie du chemin !
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