Inventaire

Publié le 25 mars 2008 par Stéphane Kahn

Sensations futiles et fugitives du quidam pendant (et après) son passage au rayon disques *

1) Savourer la bouffée de satisfaction qui s’empare de tout son être quand on se trouve face au disque tant attendu.
Ben oui, dois-je vraiment vous rappeler que Bleu Pétrole, le nouveau Bashung vient de sortir ? C’est pas parce qu’il a atteint les sommets avec L’imprudence qu’il devait se taire, Alain. Après 2001, l’odyssée de l’espace, Kubrick a bien continué à faire des films, non ?

2) Hésiter une fraction de seconde entre le boîtier cristal hideux et l’édition limitée luxueuse.
Puissent les versions acoustiques présentes sur le dvd bonus être aussi belles que ce disque que je viens d’écouter. Et puis, quoi, la présence de Gérard Manset sur un disque de Bashung valait bien cela... En même temps, les éditions limitées, c'est pénible, on ne sait jamais où les ranger. Jamais la bonne taille...

3) Passer outre la déception de ne pas trouver le deuxième disque que l’on venait chercher.
Ben oui, dois-je vraiment vous rappeler que le nouveau Supergrass était annoncé pour aujourd’hui ? Tant pis, la découverte du nouveau forfait de mes hérauts de la chose pop, ce sera pour un peu plus tard dans la semaine…

4) Se laisser attendrir par ce disque découvert au casque et dont on aimait déjà bien le single passant en radio.
Ben oui, ça a l’air vraiment pas mal Alister… En tout cas, au rayon V.F. de la Fn*c, ils ont l'air d'y croire... Mais qu’est-ce qu’on va faire de moi ?

5) Découvrir, au gré de son vagabondage entre les rayons, le disque que l’on n’attendait vraiment pas du tout.
"Quoi ? Un nouveau disque des Raconteurs ?!". Bien sûr, ça ne vaudra pas les White Stripes ni le tout premier album de Brendan Benson, mais tout de même… Il me paraît même, au moment où je rédige ces lignes, bien meilleur que le premier, plus aventureux en tous cas… Et à la relecture, je confirme...

6) Constater, de retour chez soi, qu’il n’y a pas de hasard…
Ben oui, c’est tout ébaubi que l'on lit alors dans son livret que le disque d’Alister est coproduit par Baxter Dury, songwriter maudit responsable de deux albums aussi magnifiques que passés inaperçus… La classe !

7) Se rassurer en se disant qu’on a finalement de quoi torcher un billet dérisoire pour son blog.
Eh oui…

* Tout cela ce soir-même… Véridique…