Pour moi, une espèce d'acédie, de lassitude que je ne saurais qualifier de douleur. Finalement, peut-être est-ce que je mets en pratique ce stoïcisme dont je me suis toujours senti proche : le passé n'est plus, le futur pas encore, investissons le présent !
Quoiqu'il en soit, guère d'appétit pour la lecture, ni pour l'écriture, quoique mes nuits soient peuplées de phrases qu'au matin je n'ai pas la force de retranscrire, mais qui s'inscrivent dans ma mémoire : on verra plus tard.
Mis de côté, donc, mais il me tombait des mains, le Michelet et son Histoire de la Révolution française, ajournant ainsi mon projet d'étude à rebours de la période 1789-1830. Il est, toutefois, intéressant de voir comment chaque époque construit son histoire; mieux : comment chaque individu le (la) fait, compte tenu de son milieu, de son éducation, des idéologies dominantes, etc. Témoin le titre du premier chapitre du Livre IX (je m'en suis tenu au procès du roi fin 1792) : Louis XVI était coupable.
Et plusieurs autres livres, refermés sitôt quelques pages lues : rien ne m'intéresse, mon attention ne peut se fixer.
Plusieurs extraits de textes sur le chat de du Bellay à Yves Navarre, joliment présentés par Jacques Barozzi qui les a choisis pour la collection Le petit mercure du Mercure de France.