H+ : The Digital Series // Saison 1. Episode 1. Driving Under.
H+ est la toute première série de Youtube. Youtube, le service de vidéo en ligne se lance donc dans les séries originales. Ce n'est pas non plus très étrange quand on sait que toutes les
plateformes commencent à s'y mettre (prochainement Yahoo avec une série de Anthony E. Zuiker le créateur des Experts ou encore Amazon qui peaufine quelques idées de projets). Outre le fait que ce
soit une série de science fiction (ce qui excitait déjà mes papilles) c'est aussi parce que c'est une série produite par Bryan Singer que j'étais tout sautillant de joie. Du coup, après le
visionnage du premier épisode, je dois avouer avoir envie de jeter un oeil aux épisodes suivants. On sent que H+ est une série ambitieuse et pas juste une websérie pour faire beau (comme
certaines on pu déjà l'être comme The Confession avec John Hurt et Kiefer Sutherland qui n'était pas parfaite, loin de là).
Dans un futur proche, la technologie révolutionnaire "H+", développée par la société Hplus Nano Teoranta, permet aux Humains d'être connectés directement et organiquement entre eux, partout
dans le monde, via Internet et d'avoir accès au creux de la paume et dans leur corps à une somme d'informations illimitée. L'Homme est devenu un "Homme connecté". Mais un bug, inatendu ou
provoqué, va sonner la fin de l'Humanité... ou presque. Quasiment décimée, la population mondiale voit s'éveiller un monde nouveau...
Sauf que ce n'est pas tout. L'apparition de David Clayton Rogers (Jane By Design) est remarquée alors que le couple a presque failli le rentrer dedans. Nous allons alors débuter une série d'action avec une scène presque apocalyptique et particulièrement intrigante qui laisse penser que H+ est une série avec des moyens de blockbusters. Sauf que je ne pense pas que ce soit le cas. Au final, voilà une première mise en bouche intéressante et surtout très bien orchestrée. J'espère que la suite sera à la hauteur, mais je ne me fais pas trop de souci de ce point de vue là. Je suis certains que les jeunes scénaristes John Cabrera et Cosimo De Tommaso ont des tonnes de choses à nous raconter. Ce qu'il y a de bien avec la SF c'est que c'est un monde terriblement vaste qui n'a de limite que l'imagination de ses scénaristes.
Note : 6.5/10. En bref, je suis déjà sous le charme.