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L’Ardoise du XV, c’est l’histoire de Maxime Vilatte, jeune chef formé chez Joël Robuchon et Philippe Legendre. On est donc en confiance. Le décor : raffiné, élégant, à l’opposé du restaurant du sud-ouest méga-kitsch en lieu et place de cette Ardoise. Du blanc, du taupe, un mobilier bistrot intelligemment disposé dans les deux grandes salles du restaurant. Il manque peut-être une touche de couleur, mais c’est prévu. Des rideaux viendront apporter un peu de gaieté à l’ensemble.
Maxime aux fourneaux, sa jeune épouse en salle. L’équipe fonctionne bien. Voilà un couple qui a compris les codes de la restauration. La carte, elle est bien entendu sur ardoise. Du frais, du produit de saison, du 100% classique. On sent la patte Robuchon.
Le pâté en croûte veau et foie gras est ferme, plaisant, généreux en foie gras, malheureusement servi trop froid. Il aurait mérité de se réchauffer 15 minutes à température ambiante. L’oeuf cocotte laisse son jaune se répandre dans le ramequin, sa cuisson et parfaite et les girolles qui l’accompagnent sont une bonne idée.
Une canette parfaitement rosée pour la suite. Belle harmonie avec les abricots au romarin. Le cabillaud, plat signature de la maison, nage au milieu d’un velouté de petits pois à la sarriette. Le chef ne peut plus retirer ce plat de la carte tant il plaît déjà aux habitués. Une sélection de fromages raffinés fait patienter les plus gourmands avant les desserts. La carte des vins est efficace et propose quelques crus au verre comme ce Macon La Roche Vineuse, domaine Olivier Merlin. Dommage de finir sur une crème brûlée trop liquide.
Un restaurant gastronomique abordable dans ce sud 15eme assez pauvre et une bonne alternative au Quinzième de Lignac, plus cher.
L’Ardoise du XV. 70 rue Sébastien Mercier. 75015. 01 45 78 91 38. Métro Javel. Midi : du mardi au dimanche de 12h à 14h30. Soir : du mardi au samedi de 19h à 23h. Formules 18 € et 23 €.