Hey, you!
Voici enfin un nouvel article, et un article « lecture » en plus
Je sais que ça faisait un bout de temps qu’il n’y en avait pas eu, mais voilà, ce sont les vacances, il y a le boulot saisonnier etc.. bref, ces excuses ne sont pas terribles, j’en conviens, alors je tenais à vous faire des excuses pour le manque de publication de cet été!
Ceci dit, voici maintenant mon ressenti quand à ce roman de l’auteur de la célèbre saga aux titres « hyper » longs et à première vue, totalement insensés: « Les yeux jaunes des crocodiles », « La valse lente des tortues » et « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi »: Katherine Pancol.
Scarlett, si possible a été écrit bien avant la trilogie, en 1985. C’est le 3ème livre de l’auteur, qu’elle publie aux éditions du Seuil. 6 de ses romans ressortent cette année aux éditions Points, sous cette allure là:
Je partage avec vous le résumé de l’éditeur, qui est assez court:
« Juillet 1968, Juliette, Martine et Bénédicte quittent Pithiviers pour venir vivre à Paris. 18 ans, des défis plein les poches, une certitude: elles vont réussir. Mais le monde ne se laissera pas conquérir comme ça. La vie n’est ni un conte de fées, ni un film sur grand écran.
Ce roman d’apprentissage raconte les rêves et les appétits de toute une génération. »
Juliette est la première à quitter leur village d’enfance, la première à pouvoir vivre la vie qu’elle l’entends, tout en conquérant Paris. Chacune des 3 amies a son propre rêve, mais aucun n’implique de rester à Pithiviers et vivre la même vie que leurs parents. Bénédicte souhaite devenir journaliste et souhaite y parvenir d’elle-même, sans appuie de son père ou d’un autre homme. Martine vise encore plus haut et plus loin que Paris, son rêve à elle, c’est de partir étudier à New York, puis y trouver un bon travail. Être caissière à la Coop n’a été bénéfique pour elle qu’en lui montrant ce qu’elle ne voulait pas devenir. Quand à Juliette, elle part un peu à l’aventure, s’inscrivant à la fac de droit pour ne pas inquiéter ses parents, mais s’imaginant une vie beaucoup plus passionnée.
Juliette est la championne pour tomber amoureuse. Elle l’est constamment, mais rarement longtemps de la même personne. Pour prendre des décisions, elle se demande ce qu’aurait fait Scarlett, du célèbre film « Autant en emporte le vent », en laquelle elle voit un modèle à suivre. Martine, au contraire, se refuse à être aussi peu originale et ambitieuse que sa soeur Joëlle et que Juliette. Elle ne tombera jamais dans le panneau, elle en est certaine, ce qui compte pour elle, c’est être cultivée et trouver un super boulot. Et puis, il y a Bénédicte, qui fait partie d’une grande famille, et ne s’imagine pas une seconde succomber aux charmes d’un homme avant que ce dernier ne soit son époux.
Toutes les 3 vont vivre des histoires et des situations qu’elles n’osaient même pas imaginer! Alors qu’elles sont à Paris, leur petite ville de campagne est animée par la peur qu’un criminel sexuel va installer. Cette mésaventure va les toucher énormément. Chacune à sa manière va être impliquée et en ressortira différente.
C’est le début des années 70, les mentalités commencent à changer, les étudiants se sont rebellés en mai 68 et les conflits, dans quelques domaines et classes que ce soient, vont s’amplifier. Seule Martine s’intéresse à la politique, elle a grandi en se jurant de ne jamais devenir comme ses parents, alors elle va tout faire pour s’ouvrir l’esprit, apprendre encore et toujours. C’est la « féministe » de la bande. Juliette n’y comprends rien mais ne souhaite pas que cela change, quand à Bénédicte, elle est surtout occupée à gravir les échelons au journal le Figaro, mais malgré elle, avec l’aide d’un homme, Emile.
Ces jeunes filles commencent leur vie avec des idées bien arrêtées, des principes, mais elles vont rapidement se rendre compte que la vie à Pithiviers chez papa et maman n’est pas la même que seule, à Paris. Entre sexe, amour, boulot, amitié et argent, leur vision du monde va basculer, leurs vies vont changer.
Cette histoire m’a plu car j’ai aimé suivre la transformation de ces 3 amies, voir leur évolution, telle qu’elles le voulaient ou contre leur grès. Certaines réactions, situations m’ont paru « folles », mais je me suis vite souvenue que l’histoire se déroulait dans les années 70 et que les mœurs, depuis, avaient beaucoup changées. Mais contrairement à ce que je pensais, elles ont changées dans le sens contraire. Je pensais qu’aujourd’hui, on n’était plus prude, que certains tabous n’existaient plus. Mais je me suis rendue compte que c’était le contraire, on est plus « coincé » qu’il y a 40 ans! Les femmes ont une toute autre opinion d’elles-mêmes, ou bien c’est juste moi qui ne comprends pas ^^ c’est aussi, tout à fait possible.
Bref, pour faire court, c’est le second livre de l’auteur que je lis (si l’on compte la trilogie comme une seule histoire), et je ne suis pas déçue. Je l’ai certes moins dévoré que la saga mais j’apprécie tout autant le style de l’auteur et ses personnages aux caractères bien spécifiques. Cette fois, je ne me suis reconnue dans aucun personnage mais je suppose que cela est dû à l’époque (comme je le disais plus haut). Par contre, j’avoue que j’ai envié certaines scènes, certaines situations, j’étais même parfois jalouse de la passion de Juliette.
Et comme ce récit se passe à Paris, alors cet article entre en compte dans le challenge