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Abidjan: Guillaume Soro en appelle au meurtre

Publié le 22 août 2012 par Micheltabanou

Le numéro 2 du régime Ouattara, GuillaumeSoro a révélé sa vraie personnalité en ôtant le masque, hier mardi 21 août 2012, et cela au lendemain des attaques du siège du Fpi, en appelant sur son blog officiel au meurtre des responsables du parti fondé par Laurent Gbagbo. Guillaume Soro a lancé depuis hier, sur son site personnel, un véritable lynchage contre le Fpi et ses responsables, dont il a mis la tête à prix. Rappelons que cet homme est l’actuel Président de l’Assemblée Nationale et que de l’hôtel du Golf où il a trouvé refuge il opère une action qui est hors de sa compétence et qui par ses conclusions met un terme au processus de réconciliation nationale!

Guillaume Soro instaure les prémices d’une dictature sanglante en voulant éradiquer le FPI qui est à l’origine du multipartisme en Côte d’Ivoire ! C’est dans un texte de la qualité d'un tract appelant au meurtre que Soro, par l’entremise de son conseiller spécial Félicien Sekongo, a livré à la vindicte des partisans du régime Ouattara les responsables et militants du Fpi. Ce n’est donc pas faire fausse route que d’établir une corrélation entre ce tract du «numéro 2» du régime Ouattara et la récente attaque du siège du Fpi qui a eu lieu le samedi 18 août dernier. Surtout que c’est quelques 72 heures seulement après cette attaque que l’actuel président de l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre d’Alassane Ouattara lance son attaque contre le Fpi. Il signe un brûlot intitulé : «Le FPI : une organisation terroriste ivoirienne à éradiquer». Le message envoyé par Guillaume Soro est radicalement clair : faire disparaître l’ex-parti au pouvoir, ses responsables et ses militants. Il faut citer également ce que déclare le chef de l’ex-rébellion du nord qui use de raccourci grotesques destinés à leurrer les occidentaux et la France ainsi que terroriser les populations en amalgamant Aqmi, Al-Quaïda au FPI !: «...Ces organisations ont des ramifications qui prennent des appellations diverses en fonction du continent, du pays où elles sont implantées. En Côte d'Ivoire, le pendant de ces organisations est sans nul doute le FPI. Dire cela, ce n’est ni de l’outrance ni de l’exagération mais bel et bien le constat d'une similitude d'action entre cette organisation politique et les dites organisations criminelles». Le meilleur moyen de lancer un appel généralisé au meurtre en dictant à son complice des mauvais coups Félicien Sékongo qui déclame la dictée suivante : «Les Ivoiriens doivent s'organiser sans exclusive pour contrer cette organisation… C'est le lieu donc d'appeler à l'union sacrée pour éradiquer, une fois pour toutes, le fléau Fpi. (…) L'Etat ivoirien doit se donner les moyens de combattre avec détermination et abnégation le Fpi. Il appartient aux autorités ivoiriennes d'engager une lutte sans merci contre ces adeptes de ce fondamentalisme politique nocif et nihiliste» Voilà maintenant qui est clair dans les esprits aussi bien des Ivoiriens que de la communauté internationale. Guillaume Soro endosse subtilement l’attaque du siège du Fpi et les probables futures attaques et agressions de responsables et militants de ce parti, dans son appel à l’éradication du Fpi. Il faut prolonger ces déclarations par une série d’arrestations arbitraires comme celle d’Alphonse Douaty qui a été déféré hier mardi 21 août, à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, la sinistre MACA. Interpellé samedi dernier 18 août par les autorités ivoiriennes et détenu à la Direction de la surveillance du territoire (DST), l'ancien ministre de la Production animale et des ressources halieutiques a comparu hier devant le juge au Palais de Justice au Plateau, qui l'a aussitôt mis sous mandat de dépôt. Le Secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI) chargé des relations avec le pouvoir, a été déféré à la MACA en même temps que sa fille, Désirée Douati, pour « troubles à l'ordre public ». Quatre autres responsables du FPI, également arrêtés le week-end dernier, ont été aussi placés sous mandat de dépôt pour les mêmes charges de troubles à l'ordre public, et conduits à la prison civile d'Abidjan. Il s'agit du fiancé de Mlle Douati, du directeur de cabinet du président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Ouretto, ainsi que des directeurs et chef de cabinet de la présidente des femmes du FPI, Marie-Odette Lorougnon. L’ordre Soro règne dans ces heures troubles de la Côte d’Ivoire. Et quand à lui le Président Ouattara se détend dans le sud de la France en attendant que la notre pays prenne la mauvaise décision qui consistera à faire se perdurer le mauvais choix d’une mauvaise politique qui porte l’empreinte de Nicolas Sarkozy. Gageons que le Changement passera par là...


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