1 – Côté matériel :
De la simple feuille de papier avec son crayon, au MacBook en SSD, quel genre d’auteur êtes-vous ? Plutôt ancienne école et attaché au côté charnel du frottement de la plume sur la feuille, ou fan de la mécanique d’une machine à écrire ou de technologie avec un clavier d’ordinateur pour noircir vos pages ? Peut-être un peu de tout à la fois… après tout, aujourd’hui, on a le choix ! Inutile de préciser qu’au final, le « manuscrit » doit être rendu sous forme de « tapuscrit »… les fans de plume d’oie trempée dans l’encrier devront soit taper ou faire taper leur texte sur un fichier informatique avant de le fournir à leur éditeur. Même si Patrick Poivre d’Arvor fait partie des rares auteurs à encore rédiger ses textes à l’encre (violette dans son cas), il n’empêche que l’éditeur ne mange pas de ce pain-là.
Dans un monde aussi connecté que le notre, le naturel penche assez rapidement vers l’ordinateur… un peu geek sur les bords, je n’échappe pas à la règle. J’avoue tout de même écrire quelques très rares passages à la main, pour des correspondances entre mes personnages. Pour le reste, impossible de me séparer de mon Mac, il voyage partout avec moi, en bagage à main dans l’avion, ou dans mes valises quand je prends le train. Pratique, léger et ultra performant, cet outil fantastique fait légion dans la communauté des auteurs. Pourquoi « Mac » se demandent certains ? Mais c’est très simple, le système central du Mac est conçu pour fonctionner parfaitement avec le matériel fourni. Finis les plantages, les bugs ou autres désagréments de ce genre. Pourquoi SSD ? Là, c’est mon côté geek… fini les disques durs qui grattent et qui donnent le sentiment de ralentir la machine… un disque SSD, c’est comme vos cartes SD ou compact Flash dans vos appareils photo. Rien de mécanique à l’intérieur et une performance à couper le souffle. Mon MacBook démarre en 18 secondes, voilà qui commence bien quand on a envie d’écrire tout de suite ! Pas de temps à perdre !
(Mon bureau)
Je devrais peut-être demander des commissions à Apple en faisant autant l’apologie de leurs solutions. Il faut bien reconnaître que depuis que j’ai un Mac, je consacre véritablement 99% de mon temps à mes activités d’écriture quand je suis devant le clavier. Je ne crise pas à cause d’un système qui peu rendre dingue tellement il plante ! Si devant votre ordinateur, vous passez 30% de votre temps à vous ronger les ongles et être à bout de nerfs quand le système ne répond plus, calculer la perte d’efficacité sur une deux ou trois années, voire davantage si vous conservez votre vieux clou. Enfin, avec un système bancal, vous vous créez de petites névroses qui ne vous inciteront pas à vous installer confortablement devant votre clavier pour faire vivre vos personnages. L’ordinateur est l’outil principal de l’auteur… consacrer un investissement minimum à son sujet est probablement une option pertinente.
Pour les septiques, essayer un Mac, c’est l’adopter… (rassurez-vous, il m’a fallu 20 ans pour prendre en compte ce conseil).
2 – Côté logiciels et références documentaires indispensables :
Quel logiciel pour écrire ? Soyons clair, autant être compatible avec tous les acteurs de la chaine éditoriale, correcteurs, éditeurs… voyez comme je ne suis pas sectaire, la réponse est : Microsoft Word ! (La suite logicielle Microsoft Office se décline aussi pour Apple… pratique n’est-ce pas ?).
Évitez la suite Open Office, aussi sympathique soit-elle… Les incompatibilités sont parfois trompeuses… un de mes confrères auteur a fait une étrange expérience à ce sujet. Quand son éditeur a découvert son nouveau texte, il a été très ennuyé, car l’histoire n’était guère prometteuse, alors avant de le refuser, il l’a contacté. La maison d’édition (Fleuve Noir) qui disposait de Microsoft Word ne pouvait en fait lire qu’une ligne sur deux (une incompatibilité de version avec Open Office). Original, mais un peu embarrassant.
Enfin, n’hésitez pas à utiliser également un bon correcteur logiciel, ainsi qu’une batterie de dictionnaires logiciels également : synonymes, antonymes, rimes, citations…
Je précise tout de suite que le correcteur logiciel, aussi performant soit-il, ne remplacera jamais le travail d’un correcteur professionnel. Quand on est en mesure d’apprécier le travail de ces spécialistes, on prend conscience de la réelle valeur de ce métier et surtout des limites des logiciels dans ce domaine. Toutefois, un correcteur électronique corrige les plus grossières coquilles, ce qui débroussaille grandement le travail des spécialistes pour la suite.
En matière de correcteur logiciel, incluant plusieurs types de dictionnaires, je vous recommande sans hésitation celui que j’apprécie utiliser : Antidote
Voici également de célèbres références (ouvrages papier cette fois), que j’utilise fréquemment.
Pièges et difficultés de la langue française (Poche)
Citations de la langue française (Poche)
Synonymes, analogies et antonymes (Poche)
Rimes et sonorités