Le m-commerce devrait prendre toujours plus d'ampleur d'ici à 2017. Le commerce actuel est en effet en train de subir une mutation avec la migration du canal d'achat de l'ordinateur au mobile.
Les comportements nomades et toujours plus multitâches des consommateurs, avec leur rapide adoption des smartphones et des tablettes, offrent aux marques des opportunités de les engager davantage. En effet, le développement d'une tendance de "couch commerce", soit le commerce depuis son canapé, devrait encourager l'essor du m-commerce. Un récent rapport estimait que le commerce mobile devrait représenter 24,4% de l'ensemble des revenus du commerce électronique d'ici à 2017. Une tendance qui serait plus importante à en croire un rapport de Juniper Research, qui évaluerait à 30% les achats en ligne réalisés depuis un appareil mobile d'ici à 2017.
De l'ordinateur au mobile
La valeur des transactions depuis un terminal mobile devrait dépasser les 730 billions de dollars en 2017, que ce soit pour les biens achetés en ligne ou en magasin physique. A titre de comparaison, les prévisions concernant l'année 2012 devraient atteindre les 254 billions de dollars. Le mobile devrait donc devenir une plaque-tournante du secteur de la distribution à l'avenir avec une augmentation annuelle moyenne de 23% de la valeur de ses transactions. Par exemple, des entreprises comme Domino's aux États-Unis et Argos au Royaume-Uni ont déjà observé que 6 à 7% de toutes leurs ventes ont été conclues via le canal mobile.
Les Etats-Unis et la Chine dominent le m-commerce
Ainsi, le rapport estime que les activités d'achats des consommateurs vont migrer de façon significative du support "ordinateur" vers les canaux mobiles : smartphone et tablettes. Actuellement, les Etats-Unis et la Chine sont les deux pays les plus dynamiques en matière de m-commerce et représentent 70% du marché global. Toutefois, les autres régions devraient enregistrer des taux de croissance importants, notamment les pays de la zone européenne d'ici à 2017. La plus forte croissance est attendue en Asie de l'Est avec la Chine avec augmentation annuelle équivalent à 15% et 50% pour l'Inde.