Ludwig von Mises montre comment la monnaie et les prix ainsi que les droits de propriété sont des facilitateurs très importants du calcul économique. A contrario, il montre comment, dans un régime collectiviste, il devient impossible de savoir si une allocation des ressources nous rapproche ou nous éloigne des buts recherchés.
Un article de l'Institut Coppet.
Ludwig von Mises et Friedrich Hayek ont montré qu’une économie socialiste était une contradiction dans les termes, car en se privant de l’outil du système de prix libres, le planificateur socialiste se prive de toute possibilité de calcul économique.
L’article de 1920 de Mises intitulé Le calcul économique dans une économie socialiste est publié ici dans la traduction française de Robert Goetz-Girey. Il est accompagné d’une introduction de F.A. Hayek traduite par M.-Th. Génin, et d’un essai de Pierson sur la valeur, traduit par Florence et Daniel Villey.
Mais qu’est-ce que le « calcul économique » ?
Dans son sophisme économique Effort, résultat, Frédéric Bastiat souligne que « Progresser, c’est accroître le rapport du résultat à l’effort… faire plus économiquement, en un mot, faire plus avec moins. » L’attitude inverse « professe que c’est l’effort lui-même qui constitue et mesure la richesse. Progresser, c’est accroître le rapport de l’effort au résultat. Son idéal peut être représenté par l’effort à la fois éternel et stérile de Sisyphe. »
De même, Carl Menger parle de “wirtschaftender Mensch,” de “wirtschaftendes Individuum,” and “wirtschaftende Person”. Ces expressions sont généralement traduites par “economizing man” en anglais, expression moins ambigüe que l’ « homme économique » ou homo œconomicus. En effet, l’homme économique dans ce sens cherche à atteindre ses fins – quelles qu’elles soient, matérielles ou autres – au moindre effort, en ne sacrifiant pas d’autres valeurs qui lui importent. Il n’est pas un dans état économique, où son comportement serait optimal, mais il se trouve engagé dans l’action, dans une série de choix qui visent à le rapprocher de son but.
Un problème qui se pose dans une économie complexe est le suivant : une même ressource peut être utilisée pour satisfaire différentes fins ; et plusieurs ressources sont parfois plus ou moins substituables pour atteindre un but donné. Dès lors, doit-on utiliser plutôt la ressource A pour atteindre X ou Y ? Et pour atteindre X, vaut-il mieux utiliser la ressource A ou une autre ressource substituable, B ? Tous ces choix peuvent nous rapprocher du résultat… ou du sisyphisme de Bastiat s’ils sont mal faits.
C’est ce problème que Ludwig von Mises aborde dans l’article de 1920. Il décrit comment la monnaie et les prix ainsi que les droits de propriété sont deux facilitateurs très importants du calcul économique. A contrario, il montre comment, dans un régime où certaines ressources – les facteurs de production, les machines, les usines, les terrains, etc. – sont collectivisées, donc dépourvues de propriétaires et de prix, il devient pratiquement impossible de savoir si une allocation des ressources nous rapprochera ou nous éloignera des buts recherchés.
Faute d’un marché des capitaux, donc de droits de propriété et de prix monétaires, des ressources considérables sont gaspillées pour un maigre résultat.
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Sur le web.
posté le 06 novembre à 17:21
PRODUITS LAITIERS Donner son trop plein de lait ? Souvent lorsqu’elles sont enceintes ou vienne d’accoucher les femmes sont obligées d’utiliser un tire lait pour se traire car elles ont les mamelles encore gorgées de ce liquide nourricier même après une tétée. Sachez que ce lait qu’elles jettent le plus souvent, puisqu’elles ne savent qu’en faire, peut être utilement valorisé et même si il est bien géré (et la je m’adresse tout particulièrement à leur mari qui savent combien une femme peut revenir inutilement cher) peut devenir une source de revenu considérable. Car si on la trait régulièrement deux fois par jour matin et soir on peut espérer obtenir d’elle jusqu’à quatre litre par jour environ ce qui est équivalent à ce que donne en volume une mauvaise chèvre lorsqu’elle est en gestation. Et le rendement sera d’autant meilleurs si vous avez eut l’intelligence de lors de votre union d’en avoir choisit une avec de gros seins et de la traire régulièrement qu’elle aie d’ailleurs dans un premier temps du lait ou non car par force d’habitude et la puissance d’aspiration du tire lait à dépression son corps de mammifère (C’est un phénomène reconnu médicalement) vous offrira une production régulière et c’est elle à terme qui en viendra même à vous supplier de le faire tant ses seins alors lui ferons mal. Je vous conseille toutefois d’investir dans cette petite machine plutôt que de procéder à traite selon la méthode traditionnelle qui consiste à la faire mettre à quatre patte et en cadence lui tirer sur les tétons car cette pratique se révélerait à la longue fatigante pour vous et aussi moins efficace aussi, car, au fil des jours la machine par sa puissance l’entraînera naturellement d’en produire d’avantage . Il vous suffira d’ailleurs d’en faire l’expérience par vous-même pour en être définitivement convaincu. Il est, sachez le, inutile dans ce domaine de différer cette pratique sous prétexte qu’une fille ou femme serait prétendument trop jeune pour commencer de produire sachez que plus elle commencera jeune et plus elle produira. D’ailleurs comme vous le savez sans doute ce ne sont pas toujours les plus grosses ou les plus veilles vaches qui produisent le plus nombre d’éleveurs vous le confirmeront. Aussi ne renoncez pas si vous penser que votre femme ou fille a de trop petits seins pour pouvoir vous offrir en forme de petit dédommagement le lait que pourtant elle pourrait produire. Soyez décidé et ne faites pas preuve de faiblesse vis-à-vis d’elle. Sachez que cette production est presque votre dû et qu’il est bien dommage qu’elles ne soient pas, comme les pourtant poule qu’elles sont souvent, capable de pondre un œuf par jour car en conjuguant ces deux productions œuf plus lait la valorisation des produits serait plus aisée et rapporterait gros. D’ailleurs nombres de crémier ou vendeur de fromage de chèvre m’a-t-on affirmé en font la collecte sous le prétexte fallacieux de prétendument l’offrir à des mères qui n’en ont pas assez pour nourrir leurs nouveaux nés au sein. Ne soyez pas dupe ! Et commencez de vous lancer dans la fabrication de beurre crème et surtout fromage de chèvre de type « bouton de culotte » qui sont très prisés des amateurs. Aussi pour ceux qui démarrent il est possible pur faire des économies de les servir pour accompagner l’apéritif lorsque que vous recevez des amis. Ce qui vous évitera d’acheter des fromages de chèvres qui sont vous savez très cher. Suivez mon conseil et monter votre entreprise ! Surtout si vous avez plusieurs femelles chez vous … Professeur Duglan