La blogueuse multi-cartes Steph n’hésite pas à embrayer toutes les causes, fussent-elles sans intérêt, à condition bien sûr que ça paye.
Dans un récent billet intitulé « Discuter avec le chef du service clientèle d’Orange Suisse« , elle propose à ses lecteurs bisounours un voyage-cadeau au pays du service-clients d’un opérateur, qui précisément ne se soucie guère de ses clients, une fois ceux-ci acquis bien entendu.
Il n’y a qu’à tenter d’atteindre le service-clients d’Orange Suisse, qui ne sait même pas dans quel pays se trouve Yverdon-les-Bains, pour s’en rendre compte.
« Accès privilégié au grand sous-chef, candidat à une discussion ouverte et spontanée (sans sujet de base donné), pas de langue de bois, on prépare ses questions, refreshments (dans le texte) », etc. bref le monde idéal, Orange évidemment…
En plus, pour avoir la « chance » d’être élu, il faut encore se justifier dans un questionnaire personnel.
Mais qui franchement a vraiment envie de passer trois minutes avec ce gugusse, en plus à ses propres frais ? Juste le crétin suiveur qui précisément intéressera Orange.
Le community management est à la mode. Ses dérivés aussi, et les grands opérateurs n’hésitent pas à prendre en otage, contre monnaie sonnante et trébuchante, des rédacteurs indépendants (encore ?) pour leur attribuer des rôles et poursuivre des buts publicitaires.
Pas terrible comme approche.