Le dioxyde de carbone relâché sur notre planète ainsi que d’autres produits à effet de serre sont les responsables.
Si la planète est destinée à se réchauffer, elle doit le faire naturellement afin de laisser le temps à ses formes de vie de s’adapter.
Pour empêcher ce phénomène dévastateur à long terme nous avons deux possibilités :
-supprimer ou réduire les émissions de ces produits;
-diminuer l’apport de chaleur solaire;
Les scientifiques cherchent des solutions radicales au problème, notamment par la manipulation de l’atmosphère terrestre à grande échelle. Beaucoup rivalisent et débordent de propositions ou concepts pour lutter contre ce phénomène. Certaines idées sont même jugées farfelues.
Voici les plus envisageables :
-Le parasol solaire (ou spatial). Il s’agit d’installer un miroir géant de 2 000 kilomètres de diamètre dans l’espace, au point précis où les forces gravitationnelles de la Terre et du Soleil s’annulent. Ce système permettrait de détourner 2% du flux solaire. Cette idée est basée sur l’augmentation de l’albédo, soit la partie des rayons solaires qui est reflétée vers l’espace, en dehors de l’atmosphère. Des processus naturels ont cet effet. Les déserts et la glace, par exemple, ont un effet de miroir. Le cout de l’opération serait estimé à 5 milles milliards d’euros.
-Injecter des particules de soufre ou de sulfure d’hydrogène dans la stratosphère
Une fois brûlées, elles seraient transformées en particules de sulfate. Ces dernières réfléchiraient ensuite les rayons solaires. Lors des éruptions volcaniques, ce phénomène se produit. Il en résulte que l’atmosphère se refroidie pendant un certain temps
Le problème, c’est que cela prendrait une quantité gigantesque d’aérosols pour reproduire cet effet. Et après plusieurs années, les particules redescendraient dans l’atmosphère et l’effet serait annulé. Il faudrait donc en injecter de manière continue.
Or cela ne serait pas sans risque d’avoir des conséquences environnementales. En effet, quand le soufre est dissout dans l’eau, en se mélangeant avec les nuages, il devient de l’acide sulfurique. Ce qui crée des pluies acides.
Le plus simple serait de placer dans la haute atmosphère des petites particules qui éparpillent 1 ou 2% de la lumière solaire. Ce proportion est faible mais serait suffisante pour rectifier les conditions climatiques.
-Une autre alternative à notre problème consisterai à larguer en mer de grande quantité de fer, qui auraient pour but de booster l’activité du plancton, qui consommerai une bonne partie du CO2 responsable du réchauffement climatique.
Pour chaque solution proposée on ne sait quels seraient exactement les effets. Le remède serait-il meilleur? Sans effet? Aggraverait-il la situation ?
Sceptiques et prudents quant à ces idées avancées, les scientifiques recommandent néanmoins la poursuite de ces dernières, au cas où le réchauffement du climat serait plus important que prévu, ou que d’autres mesures échoueraient.
Éliminer les gaz à effet de serre nocifs risquerai de prendre au moins plusieurs siècles. C’est pourquoi nous devons étudier chaque solution proposée.