Fiat 500 Turbo 2013 : le juste milieu

Publié le 21 août 2012 par Critiqueauto

Tout le monde connaît la nouvelle Fiat 500, cette petite citadine qui a fait son apparition dans certaines concessions Chrysler. Elle est belle, elle est sympathique, mais, avec son petit moteur atmosphérique de 1,4 litre dont la puissance s’établit à 101 chevaux, on ne peut pas dire qu’elle est un foudre de guerre ! Pour remédier à la situation, le fabricant italien a décidé de proposer la version Abarth de la même voiture. Résultat ? Un moteur de 160 chevaux, la technologie MultiAir, une suspension et des freins retravaillés. C’était peut-être un peu extrême ! Mais voilà qu’on arrive avec une version Turbo de 135 chevaux qui fait peut-être un peu plus de sens.

Motorisations

La Fiat 500 Turbo propose un moteur à 4 cylindres turbocompressé de 1,4 litre à simple arbre à cames en tête et à double refroidisseur intermédiaire qui développe une puissance de 135 chevaux et produit un couple de 150 livres-pieds. Par comparaison avec la Fiat 500 régulière, la Turbo profite de 33 chevaux de plus et d’un couple plus élevé de 53 %, soit 150 livres-pieds par rapport à 98. Cette mécanique est jumelée à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. Sur la route, cette Fiat Turbo est capable d’une consommation de carburant d’un peu moins de 7 litres aux 100 kilomètres.

Outre la mécanique, la Fiat 500 Turbo comporte une suspension réglée pour conférer un tempérament sportif à la voiture, des freins testés en piste, un design des plus dynamiques et un habitacle d’allure très sportive. Il s’agit vraiment du meilleur des deux mondes entre la Fiat 500 et la Fiat 500 Abarth.

Habitacle et carrosserie

Dans le bas de la calandre de la Fiat 500 Turbo, on remarquera de grandes ouvertures qui permettent de laisser passer l’air frais pour refroidir le moteur et amener l’air aux deux refroidisseurs intermédiaire du turbocompresseur. La voiture reçoit également des jupes de bas de caisse, ce qui lui confère une allure résolument sportive. Les jantes de 16 pouces en aluminium cachent un système de freinage proposant des plaquettes semi-métalliques, de gros disques de 282 millimètres ventilés; cependant les jantes laissent bien voir les gros étriers de frein de couleur rouge.

À l’arrière, on peut remarquer une prolongation de la ligne de toit au haut du hayon, ce qui améliore l’aérodynamisme de la voiture. Enfin, précisons que le système d’échappement a été réglé pour émettre une sonorité très agréable.

Dans l’habitacle, les sièges sport sont recouverts de cuir de même que le levier de vitesses et le volant. Le volant affiche même des touches métalliques du plus bel effet. Il faut ajouter que les deux sièges avant offrent un excellent maintien et un confort somme toute étonnant. On y trouve enfin une chaîne audio de très bonne qualité de marque Beats d’une puissance de 368 watts.

Conclusion

Il y aura toujours de la place pour la petite Fiat à moteur atmosphérique et sa consommation de carburant raisonnable. Pour ce qui est du modèle Abarth, il y a fort à parier qu’ils se pointeront chez nous au compte-gouttes. Cependant, on prévoit un avenir prometteur au modèle de milieu de gamme de 135 chevaux.

Par Richard Roch